Sur instruction d’Emmanuel Macron, Gérald Darmanin a demandé aux préfets de durcir les contrôles du pass sanitaire, dont le nombre a diminué de moitié ces dernières semaines, alors que l’épidémie de Covid-19, maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois), connaît un rebond.
« Le Président de la République, vu l’augmentation du taux d’incidence, l’hiver arrive, le virus circule plus, m’a demandé de demander aux préfets, aux policiers et aux gendarmes de contrôler davantage, comme avant », a détaillé le ministère de l’Intérieur, sur Europe 1.
« On avait grosso modo en septembre 50.000 personnes qui étaient contrôlées chaque semaine et à peu près 8000 établissements. Si je regarde les chiffres de la semaine dernière, c’était à peu près la moitié », a-t-il dit.
« Faire preuve de fermeté »
Les préfets sont notamment invités à « cibler les établissements identifiés comme peu respectueux des règles » à l’égard desquels il leur est demandé de « faire preuve de fermeté », selon le télégramme du ministre de l’Intérieur daté du mercredi 10 novembre.
Obligatoire depuis le 21 juillet dans les lieux (culture, loisirs, sports, salons…) accueillant plus de 50 personnes, le pass sanitaire avait été étendu le 9 août à l’accès aux hôpitaux sauf urgences, aux bars et restaurants, aux grands centres commerciaux sur décision préfectorale et aux transports longue distance.
Pression sur les seniors, retour du masque à l’école
Face au rebond épidémique, avec « une hausse de 40% en une semaine du taux d’incidence », le chef de l’État a mis la pression mardi soir sur les seniors pour qu’ils se fassent injecter une dose de rappel, sous peine de perdre leur pass sanitaire à compter du 15 décembre.
Après l’allocution d’Emmanuel Macron, le ministère de l’Éducation nationale a annoncé par ailleurs le retour du port du masque obligatoire à l’école élémentaire à partir du lundi 15 novembre dans toute la France.
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