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Photos : une femme qui se sentait « écrasée » par ses dettes hypothécaires construit sa propre petite maison sur roues

juillet 27, 2021 19:42, Last Updated: juillet 27, 2021 19:43
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Ingrid Stanway vivait dans une maison de location avec sa mère lorsqu’elle a eu une idée géniale. Alors célibataire, âgée de 41 ans et criblée de dettes hypothécaires, elle a décidé de se lancer seule dans la construction d’une petite maison pour s’offrir l’avenir sans dette qu’elle convoitait.

Inspirée par des vidéos de bricolage, c’est le grand rêve d’Ingrid qui a compensé son manque d’expérience en menuiserie. À partir de 2016, elle a acheté une remorque sur un terrain de 2 hectares en Australie-Occidentale, baptisant son nouveau projet « Tiny Tootz » (petit klaxon). C’est ainsi qu’a commencé son travail de deux ans, dans lequel elle a mis tout son coeur.

« Je suis tellement reconnaissante pour ce que la construction de ma mini-maison a eu comme impact dans ma vie », a-t-elle écrit sur Facebook.

« Je suis devenue financièrement plus indépendante. Je suis totalement propriétaire de ma maison ! Je n’ai plus d’hypothèque importante ni de factures de services publics élevés. Mon empreinte écologique est faible et ma consommation d’énergie a drastiquement diminué. »

Ingrid Stanway est assise dans sa maison sur roues, la Tiny Tootz. (Avec l’aimable autorisation d’Ingrid Stanway)
(Avec l’aimable autorisation de Debbie E Photography via Ingrid Stanway)

« Il y a six ans, j’étais criblée de dettes à cause de mon hypothèque, obligée de travailler dans les mines pour payer une maison dont je ne voulais pas vraiment », raconte Ingrid, en publiant son histoire sur Tiny House Talk, un blog qui partage des histoires inspirantes et des idées sur les options de logement abordable.

Ayant décidé de construire sa propre petite maison, elle a emprunté des outils, regardé d’innombrables vidéos de bricolage sur YouTube et lu des livres d’inspiration.

Elle a fini par devoir doubler à la fois son temps alloué et son budget, mais dit que c’est seulement dû à son goût pour les « petits luxes ».

(Avec l’aimable autorisation d’Ingrid Stanway)
(Avec l’aimable autorisation de Debbie E Photography via Ingrid Stanway)

La maison sur roues a été construite à partir d’une armature en bois avec une mezzanine pour l’aire de repos d’Ingrid.

Au rez-de-chaussée, elle a construit une cuisine entièrement équipée, comprenant un lave-vaisselle et un micro-ondes, une salle de bain avec une douche de taille normale, un escalier avec des rangements intégrés, et un coin salon près d’une grande fenêtre lumineuse.

Ingrid a donné un sens à chaque recoin ; elle a installé un porte-bouteilles sous l’escalier, une boîte à pommes de terre sous la machine à laver, et a construit des tiroirs extra profonds à double épaisseur pour les couverts, la papeterie et autres objets divers.

(Avec l’aimable autorisation d’Ingrid Stanway)
(Avec l’aimable autorisation de Debbie E Photography via Ingrid Stanway)

Ingrid a ensuite injecté un peu de personnalité dans sa tiny house, avec un thème cowgirl et équestre dans le décor.

« Avec juste mes deux mains, deux tables d’appoint en plastique et une très bonne échelle, j’emménageais déjà ! » a écrit Ingrid.

Elle a déclaré que c’était, et c’est toujours, de loin la « meilleure décision » qu’elle ait jamais prise.

« Ma confiance dans mes capacités à réaliser mes rêves est inébranlable grâce à cela », a-t-elle écrit.

(Avec l’aimable autorisation d’Ingrid Stanway)
(Avec l’aimable autorisation de Debbie E Photography via Ingrid Stanway)

Au fil du temps, Ingrid a agrandi sa demeure en agrémentant le terrain tout autour.

Elle a construit une terrasse à partir d’un vieux châssis de caravane et a ajouté des sièges supplémentaires. Plus récemment, elle a construit un chemin en briques rouges menant à sa porte d’entrée.

Tout en reconnaissant qu’il y a quelques inconvénients, comme l’exposition aux intempéries et le fait de devoir nettoyer l’extérieur de la maison « comme si c’était une voiture », Ingrid ne changerait pour rien au monde sa vie en tiny home.

« Je continue à faire des changements [et] des améliorations au fur et à mesure […] mais malgré cela, il n’y a pas un jour où je ne sois pas extrêmement fière et reconnaissante pour mon magnifique petit bout de maison ! » a-t-elle déclaré.

La petite maison sur roues d’Ingrid en mouvement. (Avec l’aimable autorisation d’Ingrid Stanway)

Ingrid documente sa vie quotidienne de propriétaire de tiny home sur Facebook et Instagram. Elle a même écrit un livre, intitulé Tiny House That Built Me (la mini-maison qui m’a construite), lequel relate son parcours jusqu’à présent pour construire sa maison sur roues.

« C’est mon histoire personnelle du parcours et des luttes que j’ai traversées pour construire ma maison en solo, ainsi que les étapes de la construction, puis les réalités de ce qu’est réellement la vie en tiny house », a-t-elle écrit.

(Avec l’aimable autorisation d’Ingrid Stanway)
(Avec l’aimable autorisation d’Ingrid Stanway)
(Avec l’aimable autorisation d’Ingrid Stanway)
(Avec l’aimable autorisation d’Ingrid Stanway)
(Avec l’aimable autorisation d’Ingrid Stanway)
(Avec l’aimable autorisation d’Ingrid Stanway)
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