CLIMAT

Pour « sauver la planète », un chercheur veut faire exploser une bombe nucléaire au fond de l’océan

janvier 21, 2025 17:38, Last Updated: janvier 21, 2025 19:05
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Afin d’empêcher le réchauffement climatique, un chercheur a eu une idée pour le moins inquiétante : faire exploser une bombe nucléaire sous la mer, afin d’emprisonner le CO2… 

La peur du réchauffement climatique conduit certains scientifiques à innover et imaginer des solutions pour tenter de contrer ce phénomène. Mais il en est un qui est allé encore plus loin dans la réflexion, ou pas assez, c’est selon. Et pour cause, Andy Haverly, un chercheur du Rochester Institute of Technology (États-Unis), a pour projet de faire sauter une charge nucléaire dans les fonds marins… pour sauver la planète, rapporte Futura-Sciences.

Comment en est-il arrivé à cette conclusion ? Andy Haverly part d’un postulat : l’océan capture une part du CO2 présent dans notre atmosphère. Il séquestre ainsi même près de 30% de ce gaz à effet de serre que nous émettons. Des roches alcalines, comme le basalte, qui constituent le fond marin, permettent justement d’attraper ce fameux CO2. Lorsqu’elles entrent en contact avec une eau chargée en CO2, elles se dissolvent. Le CO2 s’intègre alors à un calcaire qui reste stocké au fond de l’eau.

En somme, ce que veut faire ce chercheur, c’est pulvériser ces roches un peu partout dans l’océan, pour accélérer ce processus naturel. Cette méthode de séquestration de CO2 (absolument pas naturel pour le coup) est connue sous le nom d’altération forcée des roches – ou ERW pour Enhanced Rock Weathering.

En effet, cette idée pas si nouvelle avait déjà était lancée dans les années 1960, avec le projet Plowshare, visant à tester des charges nucléaires sur les matériaux géologiques du fond des océans. Il y a un an environ, le groupement Frontier – des géants de la Tech réunis pour doper l’industrie du captage de CO2 – avait même annoncé un investissement de 57 millions de dollars pour pousser le développement de technologies d’altération forcée des roches.

D’après les calculs d’Andy Haverly, une explosion de l’ordre de 81 gigatonnes (Gt) de TNT serait nécessaire pour emprisonner l’équivalent de 30 ans d’émissions de CO2 dans du basalte. Notons que la plus puissante bombe atomique ayant explosé ne dépassait pas les 50 mégatonnes (Mt). C’est environ 1000 fois moins que ce que vise Andy Haverly.

En ce qui concerne la sécurité des humains (c’est sympa d’y penser), le chercheur se veut rassurant. Selon ses calculs, enterrer l’engin nucléaire – une très classique bombe à hydrogène – sous le plateau de Kerguelen dans l’océan Austral, à quelque chose entre 3 et 5 kilomètres de profondeur dans le fond marin riche en basalte et à environ 6 ou 8 kilomètres sous la surface de l’eau maintiendra l’explosion dans l’eau, synthétisent nos confrères.

Pour ce qui est des radiations, là non plus, pas de panique à avoir… Le chercheur prévoit « peu ou pas de pertes de vies humaines en raison des effets immédiats des radiations ». À long terme, il reconnaît tout de même que l’explosion aura « un impact sur les humains et entraînera des pertes ». Ah, au moins on est prévenu. Et de surenchérir : « Il est clair que le changement climatique représente un risque plus important pour l’écosystème mondial. »

De surprenantes prophéties sur le sujet

Bien que l’utilisation d’armes nucléaires pour ce genre de projet paraisse complètement improbable, leur usage militaire l’est beaucoup moins. Le 25 avril 2021, Futura-Sciences écrivait : « Dans l’Arctique, l’armée russe accumule du matériel et des armes secrètes. Parmi elles, il y aurait un projet de torpille nucléaire baptisée Poséidon 2M39. Cette super-arme aurait la particularité de se faufiler sur les fonds sous-marins puis de faire exploser sa charge nucléaire afin de générer un tsunami radioactif sur la zone côtière ciblée. »

Certaines déclarations d’officiels et de journalistes russes pressent le Kremlin d’en faire un usage immédiat. Dans un contexte de tensions croissantes avec le Royaume-Uni, Dmitri Kisselev a affirmé sur la chaîne Rossiya 1 que l’arme déclencherait un tsunami de 500 mètres de haut, anéantissant le pays qui serait plongé sous l’eau de mer radioactive. À noter que le sous-marin K-329 Belgorod serait déjà équipé de cette torpille destructrice.

Le 21 avril 2023, Dmitry Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, écrivait en outre sur sa chaîne Télégram : « La Grande-Bretagne était, est et sera l’ennemi éternel de la Russie jusqu’à ce qu’elle aille dans l’abîme de la mer. » Des menaces à ne pas prendre à la légère, selon certaines prédictions.

Alois Irlmaier, célèbre voyant outre-Rhin, plusieurs fois visité par de hauts responsables allemands mais aussi américains, aurait fait des prophéties troublantes concernant l’avenir du Royaume-Uni, et d’autres pays, ravagés par une vague géante, dans un contexte de Troisième Guerre mondiale. En voici quelques unes, tirées de l’ouvrage de Claude d’Elandil : « Alois Irlmaier – Biographie et Prophéties ».

« Les pays allant de la mer du Nord jusqu’en Belgique sont gravement mis en danger par l’eau. La mer est démontée, les vagues sont hautes comme des maisons, écumantes comme si cela cuisait. Les îles près de la côte disparaissent et le climat se modifie. Une partie de l’Angleterre disparaît, engloutie, quand la chose tombe dans la mer, lâchée par le pilote. Alors la mer se dresse comme une pièce solide avant de retomber. »

« Les pays en bord de mer sont gravement menacés par l’eau ; la mer est très agitée, les vagues sont hautes, il y a de l’écume, comme si elle bouillonnait sous terre. Les îles disparaissent et le climat change. Une partie de l’île fière s’enfonce lorsque la chose que l’avion a jetée dans la mer tombe. Ensuite, l’eau se soulève comme un morceau solide et retombe. Ce que c’est, je ne le sais pas. »

« La majeure partie de l’Angleterre ainsi que la plupart des pays de la côte atlantique et de la mer du Nord seront submergés par ce raz-de-marée qui atteindra même Berlin. »

« Je vois un avion en provenance de l’Est qui bombarde une côte. Les eaux se soulèvent à la hauteur des tours et tombent, inondant tout sur leur passage. Il y a un tremblement de terre et la moitié de la grande île va sombrer et disparaître à jamais. »

« Ce qu’est cette arme, je ne sais pas… Les eaux sont troubles, les vagues hautes comme des maisons, la mer entre en ébullition, des îles disparaissent, et des changements climatiques surviennent brutalement. »

« Une partie de l’Angleterre, le sud, est sous l’eau, jusqu’aux premières collines. La Hollande est sous l’eau. Hambourg est sous l’eau, et l’eau arrive presque à Berlin. »

« Un énorme raz-de-marée se produit dans la mer du Nord. Les Pays-Bas, Hambourg, le sud de l’Angleterre y compris Londres sont submergés. »

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