Emmanuel Macron, s’il est réélu, s’est engagé à supprimer la redevance télé et à tripler le plafond de la « prime Macron » qui permet jusqu’ici aux entreprises de verser jusqu’à 1000 euros sans charge ni impôt.
« Je serai président autant que je le dois et je serai candidat autant que je le peux », a-t-il indiqué en début de soirée à Poissy dans les Yvelines, lors d’une « conversation » avec 200 habitants. Le chef d’État a décliné, lors d’une réunion aux airs de grand débat, ses premières propositions de candidat.
Il s’est ainsi engagé, s’il est réélu, à supprimer la redevance télé et à tripler le plafond de la « prime Macron » qui permet jusqu’ici aux entreprises de verser jusqu’à 1000 euros sans charge ni impôt.
Selon le chef de l’État, cette suppression est « cohérente avec la suppression de la taxe d’habitation », l’une des mesures phares de sa campagne en 2017.
Avant Emmanuel Macron, les candidats Valérie Pécresse LR (Les Républicains), Marine Le Pen RN (Rassemblement National) et Éric Zemmour (Reconquêtes) ont annoncé leur intention de supprimer la redevance, certains d’entre eux proposant de privatiser une partie ou la totalité des médias publics.
La « prime Macron » triplée
Emmanuel Macron a également annoncé qu’il triplerait la « prime Macron », sans charges ni impôts.
Cette prime défiscalisée qu’il a instaurée depuis 2020, « on la triplera », car « ça, c’est du pouvoir d’achat », a-t-il dit. « Il faut que le travail paie plus », a-t-il martelé au cours de cet échange lors duquel il a également été interrogé à plusieurs reprises sur la guerre en Ukraine.
« Pas de débat avec les autres candidats »
Après cette réunion et avant de « filer » pour donner « un coup de fil urgent sur le contexte international », le Président candidat a indiqué à un journaliste de LCI qu’il « ne ferait pas de débat avec les autres candidats avant le premier tour. Aucun président en fonction qui se représentait ne l’a fait ».
« Je ne me dérobe pas du débat. Plutôt que de faire des meetings où des gens vous applaudissent parce qu’ils sont déjà convaincus, je préfère le débat avec les Français, c’est ce que je leur dois », a-t-il expliqué.
La possibilité d’un meeting samedi prochain à Marseille n’est plus à l’ordre du jour.
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