Patrick Pelloux, médecin-urgentiste et ancien collaborateur du journal satirique Charlie Hebdo, appelle à lutter contre le terrorisme islamiste.
Le 16 octobre dernier, le professeur d’histoire Samuel Paty a été décapité après avoir montré à ses élèves de 4e des caricatures de Mahomet dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression.
Le dimanche 18 octobre, interviewé par Europe 1, Patrick Pelloux a soulevé le rôle nuisible des réseaux sociaux, qui incitent à la haine et la violence. « On ne peut pas laisser les réseaux sociaux devenir la poubelle de tout, les égouts de l’intelligence. On ne peut y laisser des rumeurs, des menaces de mort, des appels aux viols. Ce n’est pas possible ! Il faut que le législateur reprenne le droit sur les réseaux sociaux », a déclaré l’urgentiste sur Europe 1.
« Quand vous voyez Youtube qui s’amuse à laisser des images de décapitations sur ses réseaux, la propagande de Daesh, la propagande d’Al Qaïda, ce n’est pas possible. Il faut qu’on change de braquet car là, on a perdu », a rajouté Patrick Pelloux.
Il a également signalé le cas de Zineb El Rhazoui, ancienne journaliste à Charlie Hebdo : « Elle est menacée et on ne peut rien faire », a-t-il souligné.
« L’islamisme ne prendra jamais le pouvoir en France »
Sur BFMTV, M. Pelloux a lancé un message à ne pas baisser les bras et à être tous unis. « La mort de cet enseignant doit bouleverser le monde des enseignants et de la société, il se passe encore des choses, il faut dire les mots sur la violence et le radicalisme religieux et l’islamofachisme (…). Il faut dire que cette gangrène va pourrir le pays ne peut pas continuer et que l’on doit vraiment se mobiliser (…).
« L’islamisme ne prendra jamais le pouvoir en France et sa terreur, la terreur qu’il essaye de faire porter, c’est de terroriser les enseignants pour plus qu’ils enseignent et qu’ils expliquent la liberté de caricaturer et la laïcité ». « Il faut que nous soyons tous derrière les enseignants, parce qu’il faut que çà continue », a insisté le médecin-urgentiste sur BFMTV.
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