Le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume a décidé de lutter contre l’abandon des animaux domestiques, en obligeant les propriétaires de chats à identifier leur animal, faute de quoi ils écoperont d’une amende de 135 euros.
Selon les textes de la loi, les chats doivent obligatoirement être tatoués ou pucés depuis le 1er janvier 2012. Or, dans la pratique, 47% des chats ne seraient pas identifiés, selon les données du ministère de l’Agriculture, ce qui représente 7 millions de félins.
Les chiens sont soumis aux mêmes lois, mais une amende de 135 euros est prévue pour les propriétaires dont le chien n’est pas identifié. Le ministre de l’agriculture souhaite donc qu’une contravention équivalente soit remise aux propriétaires de chats.
« Le non-respect de l’identification obligatoire des chats deviendra passible d’une contravention de quatrième classe », a annoncé Didier Guillaume au micro de RMC le 28 janvier. La mesure prendrait effet très bientôt, au cours du premier semestre 2020.
Ces nouvelles amendes ont pour but de s’attaquer au phénomène de l’abandon des animaux de compagnie. « Si un chat est identifié et marqué, on va le retrouver, on va retrouver son propriétaire, qu’on pourra sanctionner pour lutter contre l’abandon », a précisé le ministre.
Il a rappelé qu’environ 100 000 animaux sont abandonnés chaque année en France, pays européen qui détient le triste record du plus grand nombre d’abandons.
Les sanctions encourues pour l’abandon d’un animal de compagnie peuvent aller jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende ; encore faut-il pouvoir retrouver le coupable.
Par ailleurs, le ministre de l’Agriculture compte prendre d’autres mesures concernant le bien-être animal, en particulier interdire la vente de chats et de chiens entre particuliers.
« On n’achète pas un chat, un chien, un animal de compagnie comme on achète une glace », a déclaré Didier Guillaume.
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