C’est un bénévole d’une association de protection des félins qui a fait la sinistre découverte.
Les faits remontent au samedi 10 août. Ce jour-là, un bénévole de l’association SOS Chats à Thiers, une commune de près de 12 000 habitants située à une quarantaine de kilomètres au sud de Vichy, découvre un chaton de quatre mois atrocement mutilé à quelques mètres de son domicile, « entre un petit muret et un arbre », rapporte France Bleu.
Le malheureux félin a les yeux crevés, la mâchoire fracturée et le nez déchiré. Pris en charge par un vétérinaire de la région, l’animal a dû être euthanasié étant donné la gravité de ses blessures.
« En rentrant des courses, samedi midi, ma voisine m’a appelée parce qu’elle venait de trouver un chaton mutilé au pied d’un arbre. Je suis arrivé sur place et j’ai constaté que le chaton souffrait, hurlait, il était en sang. Il tremblait, il avait les yeux crevés », raconte Denis, bénévole de l’association SOS Chats, dans les colonnes de La Montagne.
« Ça devient débile, monstrueux et tout ce que l’on veut. La vétérinaire qui l’a examiné n’a même pas pu, elle a dû faire appel à un confrère tellement ça lui a donné envie de vomir. Les yeux du chaton ont été crevés avec un clou, le nez défoncé, la mâchoire également », ajoute Isabelle Starzenski, secrétaire de l’association vouée à la protection des félins.
« Il n’y a pas de mots pour expliquer ces choses-là »
Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie pour actes de cruauté envers un animal.
« Je ne peux pas laisser faire ça, ce n’est pas possible. Il n’y a pas de mots pour expliquer ces choses-là. Les gens qui font ça n’ont pas de sentiments », conclut Mme Starzenski.
D’après France Bleu, ce ne serait pas la première fois que des félins sont victimes d’actes de cruauté à Thiers. L’an dernier, neuf chats avaient ainsi été retrouvés morts dans des poubelles, l’une des dépouilles présentant des traces d’empoisonnement.
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