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Il récupère un crabe d’un supermarché pour le ramener en auto-stop jusqu’à la mer de Nancy à Brest

novembre 3, 2022 7:03, Last Updated: novembre 3, 2022 7:03
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Samedi 29 octobre, l’artiste Gilbert Coqalane s’est introduit dans le supermarché Leclerc de Vandœuvre-lès-Nancy en Meurthe-et-Moselle pour récupérer un crabe et le ramener dans son milieu naturel à Landerneau dans le Finistère.

C’est une action réalisée avec les membres de son mouvement baptisé « le perturbationisme ». En effet, samedi dernier, l’artiste Gilbert Coqalane a récidivé et s’est introduit dans le supermarché Leclerc de Vandœuvre-lès-Nancy pour récupérer un crabe : « On a libéré Michelle et on va l’amener en stop dans son milieu naturel, à Landerneau », a-t-il commenté.

Pour ce faire, Gilbert Coqalane avait préparé à l’avance une petite boîte pour transporter le crabe. Ce dernier ayant été retiré du vivier du rayon poissonnerie. Leur périple a ensuite commencé avec deux de ses acolytes, en auto-stop, pour ramener Michelle dans son milieu naturel à Landerneau dans le Finistère, a rapporté France Bleu.

Une action qui a pour but d’interpeler le directeur du comité stratégique du groupe Leclerc. En effet, selon Gilbert Coqalane : « C’est la ville natale de Michel-Edouard Leclerc. On veut lui demander absolument de mettre fin à la présence d’animaux vivants dans les rayons ». Pour ses deux acolytes, qui partagent son avis, la présence de crabes vivants « n’a aucun intérêt ».

« Ce n’est pas une revendication alimentaire, c’est simplement contre une souffrance animale complètement inutile », ont-ils expliqué en espérant que leur parole soit entendue.

À noter que leur geste, compréhensible sur le fond, a toutefois suscité des commentaires critiques sur la forme : « Si le crabe a survécu une heure, il aura eu de la chance… Incapable de se nourrir (pinces mises hors d’usage auparavant) et mis à l’eau sans transition, il est condamné de toute façon ! » a lancé un internaute via Le Télégramme.

« J’ai des clients qui m’ont déjà acheté un tourteau parce que leurs enfants voulaient le relâcher. Je leur ai dit qu’il avait les tendons des pinces sectionnés et qu’il avait peu de chance de survivre mais ils l’ont quand même pris », a expliqué un autre.

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