Les responsables des principaux syndicats ont indiqué mardi attendre « plus de 2 millions » de manifestants pour leur sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, qui marque selon eux le début d’une « nouvelle phase » du mouvement social.
« Je pense qu’on va mettre plus de deux millions de personnes dans la rue aujourd’hui », a déclaré Frédéric Souillot sur RTL. Le secrétaire général de Force ouvrière a affirmé que « dans plein d’endroits la France est à l’arrêt », suivant le mot d’ordre de l’intersyndicale, ce qui « démontre que la stratégie fonctionne » et justifie donc de poursuivre « jusqu’au retrait de cette réforme ».
Avis partagé par Laurent Berger : « Il ne faut pas se résigner, c’est possible de faire reculer le gouvernement sur les 64 ans », a lancé sur LCI le patron de la CFDT, qui espère lui aussi battre le record du 31 janvier (1,27 million de participants selon les autorités, 2,5 millions d’après les organisateurs). « Il y aura plus de monde, je vous le dis », a-t-il assuré, prévenant que « la grande majorité des salariés seront appelés à de nouvelles initiatives » si l’exécutif ne revient pas sur son projet.
« La responsabilité incombe uniquement au gouvernement », qui « provoque le mouvement social », a insisté sur France Info le leader de la CGT, Philippe Martinez, pour qui ce sixième acte est « la première journée d’une nouvelle phase », avec « des grèves reconductibles dès aujourd’hui ». « On est un cran au-dessus » des mobilisations précédentes, mais « personne ne peut dire qu’on n’avait pas prévenu », a-t-il souligné, sans toutefois reprendre à son compte les propos de sa fédération chimie, qui a appelé à « mettre l’économie à genoux ».
Un objectif pourtant assumé à demi-mot par le président de la CFE-CGC, François Hommeril, qui a souhaité sur Public Sénat « que ce soit une journée marquante, y compris dans son impact économique ».
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