À Rouen, le Parti Animaliste a lancé une pétition contre un filet anti-pigeons installé sous le pont Boieldieu. Pris au piège, des pigeons y agonisent de faim ou d’épuisement. Une situation qui a alerté les promeneurs.
Pris au piège dans un filet pour les empêcher de se poser, des pigeons meurent et se décomposent sous le pont Boieldieu à Rouen, côté rive-gauche. Une installation mise en place à la base par Métropole Rouen Normandie dans le but d’éviter la dégradation du pont par les fientes d’oiseaux, relate France3-Régions.
Au sujet de la mise en place du filet, la Métropole Rouen Normandie a expliqué : « La fiente est toxique et abîme l’étanchéité des ponts. » Cependant, les pigeons parviennent à passer derrière le filet par certains trous et se retrouvent coincés.
Constatant cela, Pierre-Alexandre Guesdon, tête de liste du Parti animaliste de Rouen, a déclaré : « Les pigeons finissent par agoniser de faim ou de soif, ou parfois même par strangulation ou épuisement. On retrouve parfois des cadavres en décomposition par dizaines au-dessus des promeneurs. Certains tombent même, morceau par morceau, sur les tables de ping-pong et le parc à vélo. »
Pour faire avancer les choses, le Parti animaliste a alors lancé une pétition en ligne vendredi 5 juin pour le retrait de ce filet anti-piegons.
Actuellement signée par plus de 42 000 personnes, de nombreux commentaires d’internautes accompagnent la pétition : « Ce spectacle gâche clairement la promenade » ; « J’habite juste à côté, j’aime bien venir me promener sur les quais. Depuis qu’ils sont aménagés c’est super sympa, il y a plein de verdure, mais ça gâche ma balade de voir ces cadavres dans les filets » ; « On n’a pas envie de rester sous ce pont jouer au ping-pong et assister à cet horrible spectacle. »
« C’est contradictoire, pourquoi naturaliser les quais avec des arbres si les oiseaux n’ont pas leur place ici ? » s’interroge également Pierre-Alexandre Guesdon. « Des Rouennais(es) sensibles à la cause animale vont jusqu’à dégrader les filets pour secourir un pigeon », ajoute-t-il.
Comme le filet finit toujours par être réparé et que le spectacle macabre continue, Pierre-Alexandre Guesdon a déclaré : « Nous demandons à la Métropole de Rouen le retrait immédiat de ce filet, pour les animaux, mais aussi pour les usagers du quai. Nous ne voulons pas seulement d’un décrochage régulier des cadavres d’oiseaux. »
À la suite de cela, la Métropole Rouen Normandie a déclaré être en train de chercher des solutions pour résoudre ce problème et a annoncé que le filet sera retiré début juillet : « Une entreprise a réalisé ce matin des ouvertures de chaque côté du filet, sur 2 m de long, afin que les oiseaux puissent entrer et sortir. Le retrait définitif du filet exige l’utilisation d’une grue, celui-ci sera retiré à l’occasion d’un chantier prévu début juillet. Un autre système est à l’étude afin de maintenir la protection du pont contre les fientes, qui détériorent la structure de l’ouvrage. »
« On sait que d’autres villes françaises comme Paris, Nice, Clermont-Ferrand, Marseille, Toulon, ou encore Bordeaux ont construit des pigeonniers à des endroits choisis, fixant ainsi leurs populations d’oiseaux sur des espaces où elles n’occasionnent pas de gêne », conclut Pierre-Alexandre Guesdon.
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