Mercredi 22 septembre, lors de son débat face à Yannick Jadot sur LCI, la finaliste de la primaire écologiste Sandrine Rousseau s’est dit fière de « vivre avec un homme déconstruit ». Une phrase qui est désormais tournée en dérision sur les réseaux sociaux.
Finaliste de la primaire écologiste, Sandrine Rousseau a débattu sur LCI ce mercredi face au président d’Europe Ecologie-les Verts (EELV), Yannick Jadot, son concurrent pour le second tour. Lors de ce débat décisif, qui vise à sélectionner un candidat écologiste pour l’élection présidentielle, Sandrine Rousseau a parlé de sa lutte contre les discriminations et de l’importance d’être « déconstruit » pour les comprendre, a rapporté Valeurs Actuelles.
« Je ne fais pas confiance à des hommes ou des femmes politiques qui n’ont pas fait ce chemin-là. Sinon, ils ne verront pas la réalité des discriminations aujourd’hui en France », a-t-elle expliqué face à la journaliste Ruth Elkrief, qui encadrait le débat. Puis, pour illustrer ses propos, Sandrine Rousseau s’est vanté de « vivre avec un homme déconstruit, et j’en suis hyper heureuse », a-t-elle déclaré.
Une confidence sur sa vie privée qui n’a pas tardé de susciter de nombreuses « blagues » sur les réseaux sociaux, comme l’internaute ci-dessous, qui a repris la phrase de Sandrine Rousseau, « Je vis avec un homme déconstruit », en y ajoutant une photo d’un Playmobil en train d’être découpé à l’aide d’une pince :
Ou encore cet autre internaute, qui a renchéri : « A Closer maintenant d’éclaircir s’il s’agit d’un Lego, du chevalier noir de Sacré Graal, du Blob ou d’un modèle de Picasso. Les paris sont ouverts », a-t-il écrit. Le tout accompagné de 4 images :
Dans le même ton ironique, un compte Twitter intitulé « Sardine Ruisseau », a repris la candidate écologiste en la caricaturant : « Je vis avec un homme déconstruit et j’en suis hyper heureuse. C’est Coach Mamadou, spécialiste en déconstruction des hommes blancs qui a traité mon homme. Une seule séance a suffi. Moi présidente, j’obligerai le blantriarcat hétéronormé à se faire déconstruire ». Suivi également d’une image provocatrice :
De son côté, l’eurodéputé Jean-Lin Lacapelle (RN) a plutôt pris cette phrase avec inquiétude, dénonçant ainsi une « novlangue » digne d’Orwell, reprochant aux écologistes d’user d’une « arme de destruction intellectuelle », via le courant déconstructionniste :
Peu après sa collègue, Hélène Laporte, a rebondi sur son tweet, pointant du doigt les « obsessions idéologiques » de Sandrine Rousseau :
Quant à savoir si cette phrase portera préjudice à la candidate écologiste, l’avenir nous le dira.
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