« On se lève, on se casse ! » : reprenant la formule de l’écrivaine Virginie Despentes, la députée écologiste Sandrine Rousseau a appelé dimanche ses collègues du Nouveau Front populaire à quitter le réseau social X (ex-Twitter) « de manière collective ».
« Aujourd’hui la direction d’Elon Musk représente un danger réel pour nos démocraties », écrit-elle dans un courrier adressé aux 191 autres députés NFP, et publié dimanche sur… X. « X est devenue une véritable machine de désinformation » et « la caisse de résonance des courants d’extrême droite », fustige-t-elle.
« Rester sur X, c’est en partie cautionner ce que la plateforme est devenu sous Elon Musk », argumente-t-elle encore, en mettant en avant la nécessité d’agir de « manière coordonnée » pour avoir un « impact ». La députée propose à ses collègues de lui répondre d’ici le 14 janvier, avant de signer un courrier commun.
Des réseaux « dont on aurait la maîtrise »
Invitée de France Inter dimanche, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a elle estimé que l’Europe devait développer « des réseaux sociaux souverains (…) régis avec nos règles et dont on aurait la maîtrise pour nos débats publics ».
« J’essaye d’être sur le maximum de réseaux sociaux. Mais la problématique aujourd’hui, c’est qu’il n’y a pas d’alternative convaincante européenne en réseau social (…) d’actualité. Basculer de Twitter à un autre réseau qui reste sous la domination américaine ne me semble pas être la panacée », a-t-elle dit.
Le député LFI Éric Coquerel a lui affirmé sur LCI qu’il décidait « pour l’instant » de rester sur X, reconnaissant cependant un « vrai problème », lié plus généralement à une « extrême-droitisation en cours des espaces politiques ou médiatiques dans le monde ».
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