Un couple attendant un enfant, de Chatsworth à Los Angeles, se retrouve soudain à la croisée des chemins. À la 21e semaine de grossesse, les futurs parents apprennent que leur bébé souffre d’une hernie diaphragmatique congénitale (HDC), une anomalie génétique qui laisse un trou dans le diaphragme entre la poitrine et la cavité abdominale.
Mais pour Caleb et Abigail Ostrom, ce qui semble être une impasse est avant tout une opportunité de faire confiance à Dieu. Lorsque la périnatologue propose de faire avorter leur fils, Théodore, leur réaction est tout autre : « Dieu nous a donné ce bébé et nous le désirons quoi qu’il arrive. »
« Nous croyons fermement que le Seigneur dirige nos vies et qu’Il fait bien les choses pour ceux qui l’aiment », raconte la jeune maman à Epoch Times. « Nous sommes très reconnaissants pour le cadeau que représente notre fils. »
« L’histoire de Théodore nous rappelle que Dieu n’est pas lié par les contraintes naturelles. Nous regardons vers l’avenir et nous avons hâte de raconter à Théodore comment par sa présence Dieu nous a comblé de miséricorde et de grâce. »
Abigail, mère au foyer et propriétaire d’une petite entreprise, raconte comment ils ont d’abord été surpris de découvrir qu’elle était enceinte en août 2019, puis « enchantés » d’apprendre à 13 semaines qu’ils allaient avoir un petit garçon. Suite à une échographie à 20 semaines, ils ont été orientés vers un périnatologue en raison de la mauvaise position du cœur du bébé.
Une semaine plus tard, la périnatologue effectue un scanner détaillé et découvre que l’estomac du bébé s’est déplacé vers la cavité thoracique, poussant le cœur vers la droite. Un HDC (Hernie Diaphragmatique Congénitale) est diagnostiqué. La gravité de l’hernie est alors inconnue à ce moment‑là. Les parents n’ont que deux options.
La première, consiste à observer et attendre. Une contraction pulmonaire, une intervention chirurgicale FETO (Occlusion Trachéale Endoluminal Foetoscopique) avant la naissance ou une intervention chirurgicale immédiate sur le nouveau‑né, toutes ces choses peuvent arriver.
« Pendant que la périnatologue nous expliquait tout cela, mon mari et moi sommes restés calmes. Elle s’est retirée pour nous laisser quelques minutes. Puis j’ai pleuré. Tout se faisait tout seul – je n’avais rien prévu de tel. Nos familles n’avaient jamais eu affaire à des malformations génétiques et je n’avais que 27 ans. »
Quand la périnatologue revient, elle propose au couple une deuxième option. Elle leur demande s’ils « veulent continuer ». « Caleb et moi ne savions pas ce qu’elle voulait dire », se remémore Abigail. « Puis nous avons compris : elle nous proposait un avortement. »
Leur réponse a été rapide et décisive : ils allaient garder le bébé « quoi qu’il arrive ». À ce moment‑là, face à ces deux options, les Ostrom en choisissent une troisième : la prière. Ils contactent leur église et demandent à leurs confrères et consœurs de prier. Tout au long de la grossesse, de nombreuses personnes prient pour la famille.
« Il y avait des gens dans au moins six différents États (et au Canada) qui priaient pour notre bébé. »
Pendant ce temps, début 2020, le virus du PCC se répand partout dans le monde, entraînant le confinement des villes et la fermeture de nombreux secteurs d’activité. Les Ostrom perdent leur emploi, sans assurance, tout en se préparant à un accouchement à haut risque au milieu d’une pandémie mondiale, alors que les hôpitaux manquent de personnel et que les politiques d’accès se compliquent.
Les échographies écartent finalement la nécessité d’une opération FETO, mais la pression de succomber à l’angoisse était encore grande.
« Caleb a été d’une aide précieuse lorsque mon anxiété augmentait. J’ai surtout appris à faire confiance au Seigneur comme jamais auparavant. »
Puis, le soir du dimanche de Pâques, le 12 avril 2020, le petit veut sortir. Théodore, le prénom signifie « don de Dieu », naît le lendemain midi. Alors que l’infirmière le tient dans ses bras depuis quelques secondes, il pousse un cri et est emmené d’urgence dans l’unité de soins intensifs néonatale.
Les parents restent à l’hôpital pendant trois jours, puis y retournent quotidiennement pour voir leur nouveau‑né. Comme le règlement Covid‑19 leur interdit d’être tous ensemble, l’un des parents va voir le bébé pendant que l’autre attend sur le parking. À seulement 4 jours de vie, Théodore est opéré pour une hernie diaphragmatique et reste 18 jours de plus à l’USIN.
Après un mois d’observation et d’attente, les Ostrom ramènent enfin leur enfant à la maison. Bien qu’il ait souffert de reflux gastriques, Théodore est en bonne santé et respire normalement. Quelques jours plus tard, ils sont soulagés d’apprendre que leur assurance a couvert la totalité de l’opération.
Un an plus tard, la radiographie et l’IRM de Théodore montrent que la hernie a complètement disparu. Aujourd’hui, c’est un enfant épanoui qui fait face aux défis propres à tous les petits enfants de son âge, qui a les mêmes intérêts qu’eux. Il a une forte volonté, une énorme curiosité, un appétit sans limite – il aime tout particulièrement les automobiles et la musique.
Abigail éprouve une grande joie à prendre soin de Théodore, c’est une « occasion unique de lui apprendre les choses de la vie » et surtout, de lui exprimer la grâce de Dieu et ce que le Seigneur a fait pour lui.
Ensemble, la famille a franchi quelques obstacles. Ayant refusé d’abandonner devant l’impasse et choisit de poursuivre dans la prière, ils ont maintenant avec eux une expérience précieuse pour appréhender la vie.
« Le parcours de Théodore m’a vraiment montré que chaque vie est un cadeau précieux qui ne doit pas être considéré comme acquis ou écarté à cause d’un soi‑disant défaut. De plus, Dieu n’est pas limité par les mécanismes naturels ou les efforts humains lorsqu’il agit en notre faveur. »
« Nous sommes aussi convaincus que la grâce de Dieu est largement suffisante pour nous porter dans les bons et les mauvais moments », conclut Abigail.
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