Le lieutenant général Michael Flynn, ancien conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump, a déclaré cette semaine qu’il pensait que les élections générales de 2020 étaient « un épisode déterminant » pour le peuple américain et une « étape cruciale » pour les États-Unis. Il a ajouté que pour aller de l’avant, le gouvernement et le peuple américain doivent se réconcilier.
Flynn, l’ancien chef de la Defense Intelligence Agency (agence du renseignement de la défense), a fait ces commentaires dans une interview accordée à Epoch Times dans l’émission American Thought Leaders (maîtres à penser américains) avant Noël, dans laquelle il a évoqué les menaces qui pèsent sur les États-Unis, sa prescription pour améliorer la situation nationale et l’évolution de sa carrière politique cette année qui s’est achevée par une grâce présidentielle.
Flynn a déclaré : « Nous traversons ces élections, ces élections si particulières, qui constituent une étape déterminante de notre histoire. Nous n’avons jamais rien connu de tel par le passé et c’est une position gênante pour un citoyen américain tel que moi, même si j’ai servi au plus haut niveau de notre gouvernement. Il en est ainsi pour le reste du monde également, en raison de ce que nous avons fait pour d’autres de par le monde, et nous ne pouvons cependant même pas faire en sorte que nos propres élections soient correctes. »
« Mais pour aller de l’avant, nous devons parvenir à une réconciliation entre le gouvernement et ‘nous, le peuple’, le peuple de ce pays », a-t-il ajouté.
Les élections générales de 2020 ont fait l’objet d’un examen approfondi en raison des modifications de dernière minute apportées aux règles de vote par correspondance, en raison de la pandémie de virus du PCC (Parti communiste chinois), d’une série d’allégations d’irrégularités électorales et de la bataille juridique lancée ensuite par la campagne Trump.
Ces dernières semaines, une multitude de preuves fournies par des témoins assermentés et des experts ont soulevé des questions sur l’intégrité de l’élection du 3 novembre, notamment la non-vérification des signatures sur les bulletins de vote, l’antidatage présumé des bulletins et les votes de personnes décédées ou inéligibles.
Pour qu’une réconciliation ait lieu, a déclaré M. Flynn, les personnes au gouvernement doivent reconnaître que ses institutions n’existeraient pas sans les sacrifices consentis par chaque citoyen américain, y compris les Américains qui travaillent dur, les hommes et les femmes en uniforme, et d’autres qui ont sacrifié leur vie pour la nation.
Flynn a déclaré qu’il pense que de nombreuses « institutions bureaucratiques » ont oublié pour qui elles travaillent.
« Cela va jusqu’à l’État et à certains niveaux locaux, les villes, les communautés, où les gens sont au gouvernement et ils oublient qu’ils travaillent en fait pour le peuple, qui paie leurs salaires. Encore une fois, c’est le système que nous avons », a déclaré le général trois étoiles à la retraite.
Il a déclaré que si les États-Unis sont incapables de réconcilier le gouvernement avec les Américains en veillant à ce que les institutions américaines soient plus responsables, alors des changements importants dans le système sont nécessaires, à commencer par le système éducatif.
Il a déclaré que dans le passé, on apprenait aux jeunes enfants à réciter le Serment d’allégeance tous les jours et que même si les enfants ne saisissent pas tout de suite sa signification, on leur enseignait « ce qui est important dans la nation ».
« Je veux que les enfants puissent apprendre à connaître notre pays », a-t-il déclaré.
Flynn a également partagé son point de vue pour une Amérique meilleure, en disant que cela commence par la famille et la foi en Dieu.
« Si vous lisez [sur] les pères fondateurs et ce qui a été le principal document qu’ils ont utilisé pour écrire la Constitution, c’est la Bible. C’est donc dans notre ADN. Il y a des éléments qui essaient de l’arracher, mais c’est dans notre ADN », a-t-il dit.
Au cours de l’interview, Flynn a également réfléchi à la plus grande idée fausse que le public se faisait de la bataille qu’il a menée contre le système judiciaire, à savoir qu’il agissait d’ « un système équitable ou une procédure équitable ».
« Je pense que c’est une idée fausse de la part de beaucoup de gens qui l’ont observé de loin, contrairement à ceux qui ont fait attention aux détails depuis le début », a déclaré Flynn.
Des documents publiés au début de l’année suggèrent que Flynn, alors qu’il était conseiller à la sécurité nationale en 2017, a été piégé par des hauts fonctionnaires du FBI pour se parjurer lors d’une réunion à la Maison-Blanche début 2017. Il a été licencié par Trump peu de temps après. Il a ensuite été soumis à une longue bataille juridique jusqu’à ce que le ministère de la Justice finisse par rejeter son affaire en mai. Trump a gracié Flynn la veille de Thanksgiving.
Lorsqu’on lui a demandé s’il s’imaginait pouvoir travailler à nouveau pour le gouvernement, Flynn a expliqué que travailler pour le gouvernement n’est pas « une question de projection ou une question de pouvoir le faire, c’est la question d’accomplir son devoir » et que si on lui demande de servir, il pense que ses valeurs devraient s’aligner d’une certaine manière à celles des personnes en-dessous de qui il servirait.
« Le service à la nation est une chose à laquelle je crois fermement. Cela ne veut pas dire que tout le monde doit aller servir dans l’armée ou la marine, ou dans l’armée de l’air et le corps des Marines de notre armée. Cela ne veut pas dire que les gens doivent servir au sein du gouvernement. Nous avons des gens qui servent dans toutes sortes de fonctions », a déclaré M. Flynn.
« Donc en ce qui me concerne, c’est que si je suis appelé à servir, je dois y réfléchir très sincèrement. Et ma famille entre certainement dans cette équation, probablement de façon primordiale, mais aussi ma foi parce que je dois comprendre cela, et j’espère que, les valeurs que j’ai et que j’ai dans mon ADN, j’espère que ces valeurs sont partagées avec les personnes qui me demandent de servir, dans ce cas, disons le président des États-Unis. Je dois croire que nos valeurs s’accordent d’une certaine manière », a-t-il ajouté.
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