Le président de l’enseigne de grande distribution a déclaré que, du fait de l’inflation en France, « tout va coûter plus cher » pour les fêtes de fin d’année.
Michel-Edouard Leclerc n’est pas optimiste concernant les achats de cette fin d’année.
Invité de BFMTV dimanche 2 octobre, le président du comité stratégique des centres E.Leclerc a admis que les fêtes de fin d’année risquent de coûter plus cher aux Français.
« Ca va coûter plus cher d’offrir des jouets à ses enfants », a t-il admis, justifiant cette hausse des prix par l’augmentation des coûts de transport et par une insuffisance de l’industrie française concernant la fabrication de ces produits, nécessitant alors leur importation massive.
Il estime même que certains consommateurs devront faire des choix afin de se permettre d’acheter des jouets pour leurs enfants : « Certains consommateurs vont faire des arbitrages en mangeant des pâtes premier prix (….) pour offrir à leur enfant un beau jouet ».
Une répercussion limitée sur les prix
La répercussion de cette hausse sur les prix des produits dépend « du commerçant, on n’est pas obligés de tout répercuter », a rappelé Michel-Edouard Leclerc.
Il explique ainsi que l’enseigne va rogner sur certaines marges afin d’éviter aux consommateurs de perdre leur pouvoir d’achat, notamment à partir de début 2023.
« On va compenser un certain nombre de hausses sur des chocolats, des confiseries, parce qu’on veut ne pas perdre nos clients en janvier ».
Pour le président du comité stratégique des centres E.Leclerc, on assiste à une paupérisation des modes de consommation en France qu’il explique ainsi : « Les grandes marques plafonnent, elle sont devenues trop chères, les marques de distributeurs explosent, et maintenant il y a beaucoup de marques premier prix. »
Selon lui, ces changements de consommation constituent le « signe qu’on rentre dans une crise ».
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