PARIS – Le jeudi 5 mai, Shen Yun a présenté sa première représentation du mois de mai au Palais des Congrès de Paris devant une salle comble et un tonnerre d’applaudissements. C’est la troisième fois cette année que Shen Yun se produit à Paris.
Après avoir été musicien (piccolo solo et flûte) à l’orchestre philarmonique de Radio France pendant plus de 40 ans, Nels Lindeblad est actuellement professeur de flûte au Conservatoire d’Asnières-sur-Seine.
« Il y a un sentiment d’élévation. On est sous le charme, cela fait du bien, on respire ! Cela nous amène à quelque chose de plus grand, cela nous transporte. Je le recommande ! », a-t-il confié à propos de Shen Yun.
Le musicien d’origine danoise s’est dit particulièrement touché par le tableau dansé Fleurs de prunier : « C’était vraiment absolument surprenant ! On est vraiment sous le charme ! »
M. Lindeblad explique ainsi qu’en assistant au spectacle, « on oublie ses soucis… il y a vraiment un sentiment de quelque chose de plus grand ! On respire plus profondément ! » Le flûtiste estime que « c’est la beauté qui sauvera le monde », et pour lui, Shen Yun en est une belle expression. « Là, ça le prouve, cela nous rend meilleur ! »
Nels Lindeblad conclut à propos de Shen Yun : « C’est plein de lumière, de beauté… c’est sûr, c’est thérapeutique ! »
Le sculpteur franco-japonais de renom Tetsuo Harada assistait également au spectacle avec son épouse Annie. Il a déclaré qu’il avait le sentiment que Shen Yun apportait un message de paix. Tetsuo Harada est connu pour ses sculptures monumentales en granit et en marbre. Du Japon à l’Europe, il s’est installé en France en 1973 et a sculpté toute sa vie.
Le film documentaire Harada, sculpter pour la paix, retraçant son œuvre, a récemment été présenté en avant-première et sera projeté dans plus de 100 salles de cinéma en France.
« Nous avons un fils qui habite à Hong Kong, il nous a dit qu’il fallait venir voir ce spectacle pour soutenir cet art qui ne peut pas continuer à vivre en Chine… Et donc, c’est pour cela que nous sommes là ce soir », explique Annie Harada.
Tetsuo Harada a déclaré : « C’est joli, c’est reposant, c’est intéressant ! » Le sculpteur a été impressionné par l’effet dimensionnel créé par le fond de scène numérique animé. « Je trouve que c’est le traditionnel et le contemporain qui sont réunis avec les images. C’est surtout avec les images que se créent des espaces… Ça, c’est intéressant, c’est très intéressant ! Et ceux qui sont dans les danses, tout d’un coup, ils disparaissent. Ils s’envolent ! » « Ça fait rêver ! »
M. Harada a été particulièrement touché par le tableau dansé dépeignant la persécution des pratiquants de la méthode bouddhiste Falun Gong. « C’est comme l’histoire des Ouïghours… avec le gouvernement actuel… c’est difficile… cela me rend un peu triste. »
« L’équilibre du monde est très fragile », poursuit M. Harada. « Donc c’est pour cela que je fais des sculptures pour la paix ».
Tetsuo Harada a confié qu’il avait l’impression que le spectacle apportait un message de paix et qu’il résonnait avec les valeurs universelles du spectacle : « La terre… le monde est unique, il y en a un seul ! »
« Il faut qu’on soit là à vos côtés pour continuer à vous soutenir »
Annie, l’épouse de Tetsuo Harada, est directrice marketing dans le domaine artistique de la sculpture et de la peinture. Elle bénéficie de 30 ans d’expérience dans des projets internationaux de grande envergure.
Elle a fait l’éloge de Shen Yun : « C’est absolument magnifique, c’est grandiose. C’est très beau, très coordonné, très coloré, très dynamique. La musique est très belle aussi, c’est vraiment très agréable. C’est un magnifique spectacle ! »
La salle étant comble, la directrice de marketing a aussi précisé que « tout était plein. Pour trouver des places, c’est difficile ! »
Shen Yun s’est donné pour mission de faire revivre les 5000 ans de culture et d’histoire traditionnelle de la Chine, éradiquées par le Parti communiste. « Il faut soutenir et continuer à voir ce genre de spectacle qui est absolument magnifique ! Donc oui, il faut que tous les gens qui sont ici le sachent et qu’ils soutiennent Shen Yun. »
Shen Yun perpétue une tradition ancestrale chinoise qui voulait que l’Art s’inspire du divin. Pour Mme Harada, « c’est extrêmement important », donnant ainsi l’exemple de son mari, japonais, qui est bouddhiste shintoïste.
« Pour nous, toutes ces valeurs liées à la nature, liées à l’univers, à l’écologie, à la vie… C’est extrêmement important ! »
Pour Annie Harada, « l’art sert justement à continuer à réunir les gens dans l’amour, dans l’amitié, dans la beauté, dans ce partage… L’art est là pour cela. »
Avec beaucoup de poésie, la directrice marketing conclut : « On est un peu comme des oiseaux, on n’a pas de frontière. Et l’art aussi est un petit peu comme les oiseaux, il n’a pas de frontière. Il continue à s’exprimer, à donner de l’enthousiasme ! »
Prochaines dates en France :
- Paris, du 5 au 13 mai, Palais des Congrès de Paris
- Montpellier, du 5 au 6 juin, Le Corum, Opéra Berlioz
Pour en savoir plus : https://fr.shenyunperformingarts.org/