AIX-EN-PROVENCE — Ce samedi 25 février, l’ancienne capitale de la Provence vibrait aux sons uniques de la musique classique chinoise. La compagnie Shen Yun Performing Arts est de retour pour six jours de représentation, et à guichet fermé.
Jean-Pierre Heckel est un ancien professeur de maths, retraité, qui adore danser. D’ailleurs, il enseigne encore la pratique des claquettes.
« Je suis totalement emballé par ce spectacle ! Je ne m’attendais pas à ce niveau là ! Franchement, c’est un rêve absolu ! Le style, chaque mouvement est stylé. Le chorégraphe doit être extraordinaire, extraordinaire… L’orchestre magnifique ! Franchement, ça donne des frissons. Je sors de là, j’ai des frissons, toujours. Je suis très vieux, mais j’ai envie de danser ! »
L’ancien professeur a été particulièrement touché par la spiritualité présente au sein des histoire contées, porteuse selon lui, d’ « un peu d’élévation et non pas toujours de choses bassement matérielles ».
Venu en famille, il explique ainsi en avoir discuté avec son fils : « C’est tout le temps comme cela, en relation avec l’au-delà et le divin, tout ce qui est spirituel ! »
M. Heckel a été particulièrement sensible aux paroles émises par la soliste soprano Qin Lu : « Heureusement que c’était traduit parce que ce sont des paroles magnifiques ! De magnifiques paroles ! »
« Les valeurs traditionnelles, les valeurs de l’humanité »
Brigitte Cazaux, retraitée, est ancienne secrétaire générale d’un établissement public de recherche en sciences et technologies à Aix-en-Provence.
« Je trouve que le spectacle est fantastique sur plusieurs points : sur le niveau esthétique et virtuosité, en tout cas la qualité des danseurs, c’est franchement très impressionnant ! »
Cette ancienne gestionnaire a été sensible à la technologie brevetée du fonds de scène numérique, connecté aux danseurs et leur permettant de passer de l’écran à la scène.
Le caractère unique de l’orchestre de Shen Yun est, selon elle, propice à la méditation. « Ce que j’ai apprécié, c’est effectivement au niveau de la musicalité, d’avoir ces musiques qui incitent à une méditation puisque je médite… mais avec les accents de la musique asiatique orientale, tout en étant dans un orchestre avec une symphonie occidentale. Et je trouve qu’effectivement ce mariage des deux sonorités est très intéressant ! »
Pour Mme Cazaux, les chants, danses et histoires contées dans Shen Yun, sont porteuses de valeurs. Elle espère que Shen Yun permettra que « les valeurs traditionnelles, les valeurs de l’humanité, toutes les valeurs s’inscrivent dans une société contemporaine en évolution ».
Catalin-Daniel Constantinescu est chargé de recherche au CNRS de Marseille. Pour ce physicien, « on dirait qu’on est dans des contes à la fois historiques, à la fois artistiques et à la fois très modernes. Donc cela nous transporte dans un monde de rêve ! »
Ce scientifique s’est dit particulièrement sensible aux tableaux dansés contemporains présentant la persécution actuelle des pratiquants de Falun Gong, une discipline de méditation basée sur les principes de vérité, de compassion et de tolérance. Depuis 1999, le Parti communiste chinois emprisonne et torture à mort ces pratiquants, perpétrant aussi des prélèvements forcés d’organes sur eux.
« Cela montre les réalités, tout ce qu’on a vu tout à l’heure. Et avec le prélèvement d’organes, ça, c’est la vraie partie qui impressionne. Parce que cela nous permet de partir du monde de rêve dans un monde de la réalité, sur des situations qui tuent les gens. »
« Une immense espérance dans ce qui peut descendre du ciel »
Zelihka et Hachemi Aliouane étaient aussi présents à Shen Yun ce samedi. Elle, thérapeute en développement personnel, a déjà vu le spectacle il y a quelques années, et lui, chef d’entreprise, faisait l’expérience de Shen Yun pour la première fois.
Si M. Aliouane s’est dit « subjugué par le travail qui est fait par les danseurs, par les musiciens, la synchronicité des mouvements… c’est quelque chose de tout simplement splendide », Mme Aliouane a été profondément émue par le spectacle.
« J’ai beaucoup de larmes qui sont venues aujourd’hui, encore une fois. C’était quelque chose d’absolument magique, fabuleux ! »
« Je suis croyante, pratiquante et je prie, je médite beaucoup. Et le fait que les images divines qui descendent, et cette synchronicité qui finalement me touche au cœur, en plein cœur… J’ai été vraiment extrêmement touchée, je me suis dis que c’était absolument ce dont nous avions besoin actuellement. Et cela s’est incarné comme ça dans le spectacle. J’ai trouvé cela fabuleux, vraiment j’ai été infiniment touchée, cela a touché mon âme ! »
Mme Aliouane explique ainsi le rôle du fonds de scène animé dans l’expression du divin sur scène : « Toute cette synchronicité entre le virtuel qui descend sur la scène et qui fait que ça donne une image de la connexion du divin qui s’incarne, avec cette compassion ! J’ai trouvé qu’entre la technicité et la synchronicité, finalement, c’est quelque chose qui donne une espérance, beaucoup d’espoir, une immense espérance dans ce qui peut descendre du ciel ! Mais aussi, ça nous parle à nous, à l’intérieur, parce que cette compassion, elle existe en nous, c’est juste que les temps modernes que nous vivons, hélas, nous déconnectent de cela et je trouve que ce spectacle nous prend en plein cœur et nous dit ‘oui, cela existe, c’est là, c’est au fond de toi, il suffit de le laisser parler’, et j’ai trouvé cela fabuleux, vraiment, vraiment ! »
Nadine Lan est formatrice en anglais et en bureautique. « La performance des danseurs est spectaculaire ! Les musiques, les couleurs, les chorégraphies, la poésie ! C’est juste quelque chose de tout à fait onirique ! », a-t-elle estimé.
Mais ce sont les messages délivrés tout au long des tableaux dansés qui auront touché cette enseignante. « Le message de paix qui est délivré, il est très, très bien expliqué, c’est très fort, c’est très parlant, c’est très bien imagé ! Le message de paix, le message d’union entre toutes les cultures, toutes les générations », s’est-elle enthousiasmée.
« C’est un honneur de voir une troupe comme cela qui donne autant sur scène pour expliquer sa culture. Et en même temps, je me mettais à la place des danseurs pour regarder un grand théâtre dans un pays étranger. Et on était tous là, unis autour d’une même chose, de ces valeurs d’amour, de compassion et d’humanité, avec deux cultures, deux mondes différents, mais réunis autour d’un même message.
Reportage par NTDTV et Sarita Modmesaïb.
Epoch Times est un partenaire privilégié de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.