EUROPE

Shen Yun : « Je trouve très beau de valoriser ce type de valeurs », confie une cheffe d’orchestre

février 24, 2025 20:55, Last Updated: février 28, 2025 20:56
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LAUSANNE – Lorsqu’elle a donné ses impressions sur le spectacle de Shen Yun à l’entracte de la représentation en ce samedi 22 février 2025, la cheffe de chœur et d’orchestre genevoise Natacha Casagrande était encore « en plein dans la féérie ».

« On est complètement pris par la grâce, par les couleurs foisonnantes (…), l’harmonie », confie la cheffe de chœur et d’orchestre du Cercle Bach et du Cantus Laetus, deux ensembles de Genève.

En plus d’être impressionnée par la virtuosité des danseurs, « qui est exceptionnelle », Mme Casagrande a été frappée par un autre aspect du spectacle auquel elle ne s’attendait absolument pas en assistant à cette représentation au Théâtre de Beaulieu.

« Je ne savais pas du tout que j’allais voir un spectacle qui nous donnerait cette vision engagée au niveau spirituel, et cela correspond absolument à ce que je crois », remarque-t-elle. « Je trouve très beau de valoriser ce type de valeurs qu’on n’a pas tellement dans les spectacles habituels. »

La compagnie de danse classique chinoise a pour but de présenter les 5000 ans de civilisation chinoise d’avant le communisme, alors que la Chine était appelée la « Terre du divin ».

Natacha Casagrande parle de cet aspect spirituel qu’elle a identifié pendant la représentation : « Nous sommes tous de source divine et nous arrivons sur Terre pour vivre des expériences ici, et voilà, on repart et on revient avec un but précis », explique-t-elle. C’est ce qu’elle a ressenti en écoutant la musique de Shen Yun et en regardant le spectacle.

Pour la cheffe d’orchestre, le spectacle donne « un sentiment de plusieurs dimensions : on part comme ça aux cieux, on arrive sur Terre, etc. Et c’est extrêmement bien réalisé. »

« Ça correspond (…) à des valeurs que je partage, et que je vis au quotidien. Alors, c’est un prolongement de ce que je vis et de ce que je ressens », affirme Natacha Casagrande.

La combinaison des instruments de musique classiques occidentaux et chinois est « assez fascinant » et « très intéressant » pour la professionnelle de la musique, « parce qu’effectivement le mélange se fait très bien. » Mme Casagrande, qui est également professeur de chant, a perçu « des couleurs » sans pouvoir identifier à chaque fois de quel instrument il s’agit.

La représentation à laquelle elle a assisté va « certainement » l’inspirer dans son travail de cheffe de chœur et d’orchestre ainsi que dans sa vie. « Je ne peux pas vous dire maintenant en quoi cela m’inspire, mais tout ce que l’on voit, toute la beauté et la grâce que l’on peut voir dans nos vies, à travers toute forme d’art, peut être inspirante. »

« C’est une féerie. Je trouve que les différentes dimensions physiques des danseurs, puis visuelles aussi, de la projection scénique, sont extrêmement bien réussies », ajoute-t-elle, reconnaissant « une exigence et une excellence » des artistes.

Ces derniers suivent au quotidien les principes d’authenticité, de bienveillance et de tolérance. Natacha Casagrande a perçu « une douceur » chez eux. « Même dans leur visage, dans leurs expressions… puis il y a une certaine bienveillance aussi des danseurs les uns vis-à-vis des autres. »

Elle ajoute avoir trouvé un autre aspect intéressant à vivre en tant que spectatrice : « Ils ne pratiquent pas juste une tradition, mais on sent le regard extérieur vis-à-vis de la tradition ».

La cheffe de chœur et d’orchestre a un message pour le directeur artistique de Shen Yun : « Continuez à diffuser ce type de spectacle un peu partout là où c’est possible, puisque ce type de valeur, ce type de spectacle et toute cette beauté, on en a besoin dans notre monde d’aujourd’hui. »

Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.

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