PARIS — Pour ses dernières représentations de la saison au Palais des Congrès de Paris, la compagnie Shen Yun s’est vue rajouter des séances afin de satisfaire une demande toujours plus enthousiaste.
Ce vendredi 3 mai, Maud et Nicolas Hardouin ont éprouvé de « l’apaisement » lors du spectacle Shen Yun.
Outre « des costumes tellement colorés que cela donne envie de rêver », Mme Hardouin, enseignante en maternelle, a identifié « une poésie dans tous les tableaux, de très belles histoires ! »
Nicolas Hardouin, ingénieur, a été impressionné par « la performance des danseurs, tout à fait exceptionnelle », ainsi que par l’orchestre de Shen Yun, « avec le mélange des instruments classiques chinois et occidentaux ».
Mme Hardouin s’est dite « transportée » par la musique de Shen Yun : « Cela nous repose par rapport à notre vie quotidienne qui est d’aller vite tout le temps. Et là, on est apaisé… intérieurement aussi. »
Shen Yun signifie « la beauté des êtres divins qui dansent », plaçant la spiritualité au cœur de ses tableaux dansés et chantés, perpétuant cette recherche d’une harmonie entre le Ciel, la Terre et les Hommes.
Ressentant beaucoup d’émotion, M. Hardouin a particulièrement été touché par « la bienveillance à travers plusieurs scènes du spectacle. Shen Yun traduit cette émotion-là dans plusieurs des tableaux », précise-t-il.
Saluant la mission que s’est donnée la compagnie, Nicolas Hardouin a verbalisé l’importance « de se rappeler la tradition sur plusieurs millénaires et de garder dans notre mémoire cette histoire qui fait notre civilisation ».
François Chédeville a lui aussi, quitté le Palais des Congrès en étant « apaisé ». « C’est extrêmement gracieux, très reposant, surtout, dans le monde agité dans lequel nous vivons », a déclaré cet ancien consultant en entreprise. Shen Yun constitue pour lui, « une oasis de tranquillité » qui « permet de se poser en soi-même et de se retrouver dans la sérénité, d’une certaine façon. Donc, c’est très beau, c’est très, très beau ! En plus, le choix des couleurs est chatoyant, merveilleux ! »
« On sent bien derrière toute la spiritualité confucéenne qui s’exprime là, estime M. Chédeville. Et cela fait partie du spectacle, je crois, comme une dimension importante. »
Retrouver ce lien entre Ciel, Terre et Hommes est, pour François Chédeville, très important « dans le monde de violence dans lequel on vit, dans lequel les gens sont souvent confrontés à des difficultés quotidiennes extrêmement prégnantes. »
Pour l’ancien consultant, les gens « ont le nez sur leur vie, ils n’ont pas le nez sur le sens de leur vie! » Aussi Shen Yun « donne envie d’y réfléchir un peu, de se laisser entraîner dans les profondeurs de soi et de retrouver le divin peut-être par là. »
Audrey Pagot a pu découvrir une « performance artistique extraordinaire », « les danseurs magnifiques » mais aussi « beaucoup de pudeur » au sein du spectacle.
L’avocate a tenu « à souligner le côté très dynamique du spectacle, entre le passage de la scène à l’écran ! Et ça c’est très rigolo, le petit côté cinématographique et traditionnel de la danse classique! », faisant ainsi référence aux effets 3D innovants du fonds de scène animé connecté aux mouvements des danseurs.
Mme Pagot a également été sensible aux tableaux dansés exposant la répression brutale actuelle subie par les pratiquants de la discipline de méditation Falun Dafa. « Là, c’est une dénonciation du communisme et de la destruction par le communisme d’une tradition ancestrale. »
Pour l’avocate, cette part du spectacle « fait partie de la liberté d’expression et je suis contente qu’en France, on puisse avoir aussi des spectacles qui critiquent le communisme. »