Qui ne se souvient de la méchante reine de Blanche‑Neige et les sept nains ? « Miroir magique au mur, qui a beauté parfaite et pure ? » Dans ce grand classique de Disney de 1937, le personnage ne manquait pas d’être effrayant.
Mais cette reine était loin d’être aussi abominable que les personnages Disney d’aujourd’hui.
Il est difficile de concevoir à quel point les studios Disney (où j’ai travaillé sur deux longs métrages) sont devenus tordus. Récemment, Chris Rufo du City Journal a publié en ligne certains passages d’une réunion en visioconférence de la société. La réunion intégrait un ensemble plus vaste de débats menés au sein de la compagnie s’intitulant « Série de conversations pour réimaginer le futur ».
« Dans une des présentations de la réunion, la productrice exécutive Latoya Raveneau a exposé l’idéologie de Disney en termes directs. Elle a déclaré que son équipe mettait en œuvre un ‘programme de gays pas du tout cachés’ et qu’elle ‘ajoutait à tout‑va une dimension queer’ dans les programmes pour enfants. Un autre intervenant, Allen Martsch, coordinateur de production, a déclaré que son équipe avait créé un ‘tracker’ pour s’assurer que la compagnie créait suffisamment de ‘personnages trans canoniques, de personnages asexuels canoniques et de personnages bisexuels canoniques’. La présidente de la société, Karey Burke, a déclaré qu’elle était favorable à la présence de ‘nombreux, nombreux, nombreux personnages LGBTQIA’ dans les histoires Disney et a réaffirmé la promesse de la société de faire en sorte qu’au moins 50 % de ses personnages à l’écran appartiennent à des minorités sexuelles et raciales. »
Les parcs à thèmes ne seront pas épargnés et des termes obsolètes et discriminatoires tels que « mesdames », « messieurs », « garçons », « filles » seront éliminés afin de rendre les excursions familiales « magiques et mémorables pour tout le monde », y compris évidemment pour les transsexuels de 4 ans.
On peut donc s’attendre à ce que le cortège nocturne de Mickey, Minnie, Goofy et tous leurs amis, qui parachève traditionnellement une soirée à Disneyland, ressemble désormais à la parade annuelle de la Gay Pride.
À quoi assistons‑nous aujourd’hui si ce n’est à la destruction de la civilisation occidentale telle que nous la connaissions, agrémentée d’une bonne dose d’abus sur nos enfants ?
La réunion constituait en premier lieu une riposte évidente contre le nouveau projet de loi adopté en Floride grâce au gouverneur Ron DeSantis appelé « Parental Rights in Education bill ». [Projet de loi sur les droits des parents dans l’éducation, ndt.]. À noter que chez Disney on appelle le projet de loi selon le nom donné par les détracteurs et on parle donc du « Don’t say gay bill ». [Projet de loi « Ne dites pas gay », ndt.] Récemment, ce nom a même été repris dans un titre prétendument neutre d’un article AP. En réalité les mots « gay » ou « homosexuel » ne sont pas mentionnés une seule fois dans le projet de loi dont l’intention évidente est que les enfants apprennent la sexualité d’une manière adaptée à leur âge.
Ajoutons par ailleurs que l’éducation nationale de manière générale tombe toujours plus bas dans bien des pays. Ainsi, tandis que les enfants sont éduqués à avoir une identité sexuelle instable, l’enseignement des mathématiques ou de la littérature s’affaiblit.
Il est important de rappeler que la Walt Disney Company est, après Comcast, la plus grande entreprise de divertissement et de communication du monde. Le groupe comprend non seulement Walt Disney Studios, mais aussi Walt Disney Animation Studios, Pixar, Marvel Studios, Lucasfilm, 20th Century Studios, 20th Century Animation et Searchlight Pictures.
En outre, selon l’article Wikipedia en anglais :
« Les autres principales activités de Disney comprennent la télévision, l’audiovisuel, le streaming, les parcs à thème, les produits de consommation, l’édition et les opérations internationales. Par l’intermédiaire de ces différentes branches, Disney possède et exploite le réseau de diffusion ABC ; des réseaux de télévision par câble tels que Disney Channel, ESPN, Freeform, FX et National Geographic ; des filiales dans l’édition, le merchandising, la musique et le théâtre ; des services de diffusion directe au consommateur tels que Disney+, Star+, ESPN+, Hulu et Hotstar ; et enfin la filiale Disney Parks, Experiences and Products Inc., un groupe de 14 parcs à thème, hôtels de villégiature et lignes de croisière répartis dans le monde entier. »
Bref, d’une façon ou d’une autre, la « Reimagine Tomorrow Conversation Series » touchera chacun des citoyens de la planète.
Espérons que le contenu de cette réunion sera diffusé à grande échelle, car la plupart des parents seraient consternés. À moins que l’entreprise ne soit vraiment suicidaire, il faudra l’arrêter. [Pour voir les extraits vidéo de la réunion, cliquer ici.]
On peut également se demander ce que Xi Jinping pense de tout cela, s’il le fait, à ce stade. (Il y a des Disneylands à Shanghai et à Hong Kong.) Il est probablement déjà en train de savourer le déclin du monde libre, tout comme, sans aucun doute, Vladimir Poutine. S’il y a jamais eu un signe de faiblesse occidentale, c’est bien celui‑là.
Et enfin, qu’en aurait pensé Walter Elias Disney ? Il avait ses problèmes, comme nous le savons. Mais il était créatif et original, bien plus créatif que ces abrutis incapables de produire un film du niveau de Blanche‑Neige ou d’écrire une chanson vraiment optimiste et belle comme « When you wish upon a star », telle que chantée par Jiminy Cricket.
En clair, ce qu’ils font, les ravages qu’ils causent, sont probablement motivés par un sentiment d’impuissance et d’envie face au talent réel et incroyable d’Hollywood et de Disney autrefois.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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