Violemment agressés par deux malfrats qui voulaient les dépouiller, Monique et Roger ont eu la peur de leur vie.
Le 27 janvier, un couple d’octogénaires a été victime d’une violente agression à son domicile sis rue du Général Gengoult, à Toul.
Respectivement âgés de 83 et 81 ans, Roger et Monique ont eu la peur de leur vie après que deux malfrats cagoulés et munis d’une arme ont sonné à leur porte à l’heure du déjeuner.
« Mon fils venait juste de partir. Alors, je pensais que c’était lui qui revenait », a expliqué Roger aux journalistes de L’Est Républicain.
Après avoir ouvert la porte, il reçoit aussitôt une volée de coups au niveau du visage. « J’ai encore des réflexes de l’armée, j’ai riposté, mais j’ai reçu un grand coup de crosse de pistolet », observe Roger.
« J’ai vraiment cru qu’ils allaient la tuer »
L’octogénaire s’effondre, tandis que les deux malfaiteurs se dirigent vers le salon où se trouve Monique. L’un des deux malfrats entreprend alors de ligoter Roger.
« Ils ont mis l’arme sur la tempe de ma femme. Quand le gars lui a dit : ‘Donne-moi le fric, ou je te tue’, j’ai vu rouge, j’ai vraiment cru qu’ils allaient la tuer », poursuit l’octogénaire.
« À un moment, j’ai pensé : ‘Je vais prendre une balle’ », renchérit Monique. « Des agressions d’une telle violence dans notre ville, c’est du jamais vu. Normalement, ça n’arrive qu’à la télé. »
Les agresseurs feront main basse sur les 180 euros que contient le portefeuille de Roger avant de mettre l’appartement à sac, sans rien trouver d’autre.
« Il faut que ça s’arrête »
Après une vingtaine de minutes, l’ancien militaire réussit à se remettre debout et à ouvrir une fenêtre qui donne sur la rue : « J’ai crié : au secours, à l’assassin ! » Les deux malfaiteurs parviendront à prendre la fuite avec leur maigre butin.
« Il faut que ça s’arrête, il y a comme une série en ce moment », souligne Roger. « Je n’ai quand même pas attendu d’avoir presque 82 ans pour qu’on me fasse vivre des choses pareilles ! » abonde son épouse, encore sous le choc.
« Je me méfie de tout le monde, mais il faut que je témoigne, pour que les gens sachent, pour que les autres se protègent, car ces types sont des sauvages », conclut l’ancien militaire, qui s’est vu prescrire 15 jours d’ITT.
Une enquête a été ouverte et la police a lancé un appel à témoins afin de recueillir des informations susceptibles de l’aider à identifier les deux suspects.
Les forces de l’ordre invitent toute personne disposant d’éléments probants à se mettre en contact avec le commissariat de Toul au 03 83 65 17 17.
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