La police municipale est intervenue pour déloger un sans-abri qui se trouvait dans un jardin privé où la fille des anciens propriétaires l’avait pourtant autorisé à rester le temps qu’un hébergement puisse lui être proposé.
Le dimanche 6 décembre, Marie-Françoise, une Toulousaine qui réside dans le quartier Guilheméry, avise un sans-abri d’une trentaine d’années qui a élu domicile sous le porche de la maison de ses parents, inhabitée depuis leur décès, rue Mirabeau.
« Il dormait là, à l’abri. Il avait simplement poussé le portillon qui donne sur la rue et qui n’était pas verrouillé. Je suis allée à sa rencontre, de manière tout à fait amicale. Il ne dérangeait personne et s’était mis là pour s’abriter sans pénétrer dans la maison. Il faisait froid, il pleuvait », a expliqué la Toulousaine à nos confrères de La Dépêche.
Après avoir échangé quelques mots en espagnol et en italien avec le jeune sans-abri, elle lui offre un repas chaud et une couverture.
Touchée par la détresse du jeune homme, Marie-Françoise contacte le 115 afin de tenter d’obtenir un hébergement d’urgence. Constatant qu’il ne dérangeait personne, elle accepte qu’il reste dans le jardin de la maison de ses parents le temps qu’une solution puisse être trouvée.
Quelques jours plus tard, la Toulousaine apprend pourtant que le sans-abri a été chassé par la police municipale. C’est un voisin qui aurait prévenu les forces de l’ordre, manifestement inquiet de la présence d’un SDF à proximité de son domicile.
« J’ai été choquée, et les voisins aussi. Par la manière, et par le fait que la police municipale soit entrée dans un jardin privé, sans l’autorisation des propriétaires », confie Marie-Françoise dans les colonnes de La Dépêche.
Contactée par la rédaction du quotidien régional, la mairie toulousaine a expliqué que le riverain ayant alerté la police municipale craignait que la demeure ne soit squattée.
Le mercredi 9 décembre, les agents auraient d’abord tenté d’interpeller le jeune SDF depuis la rue. Sans réponse de sa part, ils auraient ensuite décidé de pénétrer dans le jardin de la maison afin de s’enquérir de son état de santé. Le jeune homme aurait ensuite accepté de quitter les lieux.
Marie-Françoise, qui habite en face de la maison de ses parents, ne comprend pas que les policiers municipaux n’aient pas cherché à la contacter avant de chasser le sans-abri, dont elle ne sait pas ce qu’il est advenu par la suite.
« Dans le quartier, tout le monde sait que je passe souvent dans la maison de mes parents », regrette la Toulousaine.
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