L’adjoint (EELV) à la mairie de Paris Frédéric Hocquard a évoqué, ce lundi 19 février lors d’une interview accordée au Parisien, le sujet de la sécurité autour du Champ de Mars et de la Tour Eiffel en vue des Jeux olympiques prochains.
L’adjoint à la mairie de Paris, chargé du tourisme, a abordé la question de la sécurité autour de la tour Eiffel dans le cadre des JO 2024. Selon lui, non seulement ce n’est pas « une zone où il y a une délinquance forte », mais il estime par ailleurs que les vendeurs à la sauvette font partie intégrante du paysage.
« Tout le bazar autour de la tour Eiffel » représente « une nuisance très faible »
D’après une étude menée auprès des visiteurs du monument, ces marchands ambulants sont perçus comme une « nuisance très faible », a souligné Frédéric Hocquard. En revanche, « les principaux points relevés sont le monde, l’attente aux ascenseurs, la peur d’une bousculade, d’un attentat ».
« Si vous arrivez au pied de la tour Eiffel et que vous n’avez pas un joueur de bonneteau et un vendeur à la sauvette, il vous manque quelque chose », a encore déclaré Frédéric Hocquard auprès de nos confrères, assurant même que ces vendeurs « font quasiment partie du paysage ».
Même si, pour l’élu, le Champ-de-Mars « n’est pas une zone où il y a une délinquance forte », il est toutefois nécessaire de renforcer la sécurité, car il estime que ce lieu est « un condensé de tout ce qu’on peut avoir à Paris ».
Davantage de délinquance à Châtelet et à la gare du Nord
Frédéric Hocquard a également indiqué au quotidien francilien que, d’après le préfet de police, d’autres endroits comme Châtelet ou la gare du Nord connaissent davantage de violence. « Oui, on voit des faits extrêmement violents, des viols, c’est très grave. »
« Je ne crois pas à l’effet qu’on a eu au Stade de France, lors de la finale de la Ligue des champions, où des touristes s’étaient fait dépouiller », assure-t-il enfin, soulignant que « la présence et l’intervention policière seront beaucoup plus importantes pendant les JO ».
Laurent Nuñez prévoit en effet la mise en place d’un « plan zéro délinquance » durant les JO. Le 9 février dernier, il a indiqué au micro de BFMTV que « tout est calé » concernant la protection des millions de visiteurs et des Parisiens à partir du 26 juillet prochain. Au niveau de la surveillance des transports franciliens, il y a actuellement dans le métro 125 patrouilles. Or durant les JO, ce chiffre va passer à 700, a effectivement avancé le préfet de police de Paris.
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