Dix personnes, dont deux militaires en activité, ont été interpellées et placées en garde à vue le 12 janvier, dans une enquête sur un vaste trafic d’armes en France.
Ce coup de filet a été ordonné par des juges d’instruction parisiens chargés depuis le 25 juin 2020 d’une information judiciaire pour « acquisition, détention, cession, transport d’armes de catégories A et B en réunion » et « association de malfaiteurs », a précisé une source judiciaire.
Des armes pour des trafiquants de drogue
Le réseau est soupçonné d’avoir fourni des armes à des trafiquants de drogue et des sympathisants d’ultradroite, a indiqué la source proche du dossier. Selon les informations de TF1, confirmées à l’agence France Presse (AFP) de source proche du dossier, les suspects « ont été arrêtés à travers l’Ile-de-France, l’Est mais aussi le sud de la France » par la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne.
L’un des deux militaires arrêtés travaille au ministère de la Défense et l’autre est affecté sur une base de l’est de la France. « Un ancien soldat ou encore un passionné d’armes sympathisant de l’ultradroite » figurent aussi parmi les suspects, a précisé TF1. Leur garde à vue peut durer jusqu’à 96 heures.
Un arsenal remilitarisé vendu au marché noir
Certains suspects rachetaient auprès de collectionneurs privés des fusils d’assaut, des pistolets automatiques, des fusils mitrailleurs rendus inopérants, selon les premiers éléments de l’enquête dévoilés par la chaîne. « Cet arsenal était ensuite rendu à nouveau actif, remilitarisé, avant d’être revendu au marché noir aux plus offrants », ajoute la télévision TF1. Joint par l’AFP, le ministère de la Défense n’avait pas réagi en début de soirée.
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