Lors du rassemblement d’Éric Zemmour, ce dimanche 27 mars au Trocadéro, des militants de Reconquête ! ont scandé « Macron assassin ! », ce que n’aurait pas entendu le leader du parti. Ce fait n’a pas échappé au président sortant, qui, interrogé par la presse à ce sujet, a invité son concurrent à s’équiper de prothèses auditives.
Ce lundi 28 mars, alors qu’Emmanuel Macron Alors était en déplacement à Dijon (Côte-d’Or) dans le cadre de sa campagne pour la présidentielle, il est revenu sur le slogan « Macron assassin ! », crié à l’occasion du meeting d’Éric Zemmour, qui s’est tenu ce dimanche au Trocadéro. Le candidat à l’élection présidentielle de Reconquête ! n’aurait pas entendu ces propos.
« J’invite le candidat malentendant à pouvoir s’équiper à moindres frais »
Face à l’absence de réaction d’Éric Zemmour, selon le chef de l’État, « il y a deux hypothèses ». « La première c’est l’indignité, c’est celle qui me semble la plus crédible, mais ce n’est pas une surprise », a-t-il ensuite lancé à propos de son concurrent, qui n’a pas cherché à raisonner la foule lorsqu’elle hurlait « Macron assassin ». « La deuxième, c’est la méconnaissance d’une réforme très importante du quinquennat, c’est le 100 % santé. Maintenant, les prothèses auditives, les lunettes et les prothèses dentaires sont remboursées par la Sécurité sociale », a précisé Emmanuel Macron.
Non sans sarcasmes, le président sortant a ajouté : « 10 millions de Françaises et de Français y ont eu accès, cela fait partie de mon bilan et c’est un bilan social dont je suis fier. J’invite le candidat malentendant à pouvoir s’équiper à moindres frais. »
Il « condamne ce qu’a dit la foule à ce moment-là »
L’entourage d’Éric Zemmour a déclaré que ce dernier n’avait pas entendu les cris de ses partisans, mais il « condamne ce qu’a dit la foule à ce moment-là », soulignant : « Il ne reprend pas l’expression à son compte. Il n’a jamais utilisé un tel terme et ne l’a jamais laissé entendre dans son discours. »
Cet incident a provoqué de nombreuses réactions, et notamment de la part de certains candidats à la présidentielle. « Insulter à partir d’un handicap, on en est encore là en 2022 ? » a déploré Jean-Luc Mélenchon sur Twitter, ajoutant qu’il n’y en avait « pas un pour rattraper l’autre ! »
Marine Le Pen a quant à elle pointé qu’il s’agissait là d’« une forme d’outrance qui répond à une forme d’outrance ».
« Je combats avec force le président sortant mais laisser traiter un adversaire de meurtrier, c’est dangereux pour la République. Ce n’est certainement pas ça la droite ! Ce n’est pas ça ma France ! » a, quant à elle, déclaré Valérie Pécresse.
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