Le président Donald Trump a harangué la foule lors du Sommet des valeurs électorales à Washington le 12 octobre, en mettant l’accent sur la protection de la liberté religieuse et des valeurs traditionnelles.
« Nos valeurs sont attaquées comme jamais auparavant », a déclaré M. Trump lors de la conférence politique conservatrice.
« Les radicaux d’extrême gauche, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du gouvernement, sont déterminés à déchiqueter notre Constitution et à éradiquer les croyances que nous chérissons tous. »
« Les socialistes d’extrême gauche tentent de détruire les traditions et les coutumes qui ont fait de l’Amérique la plus grande nation du monde. Ils rejettent les principes de nos Pères fondateurs, principes inscrits dans la Déclaration d’indépendance qui proclame que nos droits viennent de notre Créateur. »
« Mais malgré les illusions de la gauche radicale, nous savons tous ici aujourd’hui que nos droits viennent de Dieu Tout-Puissant et qu’ils ne pourront jamais nous être enlevés. Ensemble, nous protégerons les droits que Dieu a donnés à nos enfants, aux enfants de nos enfants et aux générations d’Américains à venir. »
Dans des remarques entrelacées d’anecdotes, le président Trump a dénoncé les tentatives de faire taire les voix conservatrices par l’intimidation et la pression sociale.
« Ils essaient de vous chasser du lieu de travail, de vous expulser de la place publique, d’affaiblir la famille américaine et d’endoctriner nos enfants », a-t-il dit.
Il a décrit la situation politique du pays comme une lutte entre les valeurs traditionnelles d’un côté et le socialisme de l’autre.
« Ensemble, nous tiendrons tête aux socialistes et nous remporterons des victoires massives pour la famille, la foi et la liberté, tout comme notre victoire de 2016 », a-t-il dit.
La « Chasse aux sorcières » pour forcer à sa destitution
Le président Trump a dénoncé les tentatives des démocrates au Congrès de le faire destituer pour son appel téléphonique avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Un ancien agent de la CIA a accusé Donald Trump, sur la base de sources de seconde main, d’avoir fait pression sur Zelensky pendant l’appel pour ouvrir une enquête sur la corruption potentielle de Hunter Biden et de son père, l’ancien vice-président Joe Biden, qui est maintenant l’un des principaux candidats démocrates à la présidence.
Zelensky a nié avoir subi des pressions et une transcription de l’appel publié par la Maison-Blanche n’a pas non plus démontré de pression.
Le président Trump a particulièrement critiqué le représentant Adam Schiff (D-Calif.), qui l’a accusé d’avoir menacé Zelensky dans ce qui lui semblait venir d’une version fabriquée de l’appel, paraphrasée.
Schiff a prétendu plus tard qu’il avait simplement fait une « parodie » de l’appel.
Retrait de la Syrie
M. Trump a également défendu sa décision d’éloigner plusieurs dizaines de soldats de la frontière entre la Turquie et la Syrie peu avant que la Turquie ne lance une offensive contre les forces socialistes kurdes en Syrie, qu’Ankara juge liée au groupe terroriste kurde du PKK opérant en Turquie.
Les Kurdes syriens luttent contre le terroriste Daesh dans la région avec le soutien américain. Certains dirigeants politiques et militaires américains ont déjà exprimé leur intention d’utiliser les Kurdes comme force militaire de substitution dans la région. Donald Trump a toutefois déclaré qu’il voulait se retirer des conflits dans la région, affirmant que l’objectif principal de vaincre le califat autoproclamé de Daesh avait été atteint.
« Je ne pense pas que nos soldats devraient être là 50 ans à garder une frontière entre la Turquie et la Syrie alors que nous ne pouvons pas garder nos propres frontières chez nous », a-t-il déclaré.
Il a dit qu’il voulait se retirer une fois que Daesh serait expulsé de 97 % de son territoire. « L’ensemble militaro-industriel m’est tombé dessus », a-t-il dit. « Alors je voulais obtenir 100%. »
Les États-Unis se battront toujours, a dit Donald Trump, mais il a noté que « parfois, il faut savoir pour quoi l’on se bat ».
« Tout engagement militaire dans lequel nous envoyons nos hommes et nos femmes combattre et mourir doit avoir des objectifs clairs, des intérêts nationaux vitaux et un plan réaliste pour la fin du conflit », a-t-il dit. « Nous ne voulons pas rester dans des guerres de 19 ans où nous servons d’agent de police pour les autres pays. »
Il a réitéré son engagement à lutter contre le terrorisme islamique radical, mais a souligné que les États-Unis avaient dépensé quelque 8 000 milliards de dollars et des milliers de vies au Moyen-Orient seulement pour voir la région se déstabiliser davantage.
« Ces guerres, elles ne finissent jamais. Et nous devons ramener nos soldats des guerres sans fin », a-t-il expliqué.
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