Une semaine après la violente agression de l’octogénaire Angèle Houin, son fils René s’est exprimé sur le plateau de Touche pas à mon poste. Sa mère, âgée de 89 ans, s’est fait agresser le 29 août dernier par trois jeunes de 14 et 15 ans, alors qu’elle rentrait de courses.
Les images montrant l’agression d’Angèle Houin par trois mineurs ont largement circulé sur les réseaux sociaux. Ce lundi 5 septembre, le fils de l’octogénaire a exprimé sa colère face à cet acte inqualifiable, déplorant au passage l’inaction de la justice.
« Pour ma mère, j’y vais en prison »
René s’est indigné de l’état dans lequel ces mineurs ont mis sa mère. « Ils auraient pu prendre le sac à main sans la frapper. […] Vous avez vu la violence du coup qu’il lui met le mec. […] Et l’autre il filme les conneries qu’ils font », a-t-il souligné. « Si je l’ai devant, je les tue tous les trois », a ensuite déclaré le fils de la victime dans l’émission de Cyril Hanouna. « J’y vais en prison, volontiers. Pour ma mère, j’y vais en prison », a-t-il répété. « C’est sans arrêt qu’il y a des trucs comme ça », s’est indigné l’homme.
Le fils de l’octogénaire a également pointé la responsabilité des parents de ces jeunes agresseurs. « Il y a un peu une faute des parents quand même, parce qu’ils ne sont pas suivis ces jeunes, vous les voyez à 14 ans, ils sont dans la rue, ils trainent à minuit », s’est-il indigné, rappelant qu’à son époque, les choses ne se passait pas comme ça. « Il n’y avait pas d’agressions comme ça », se souvient-il.
« Ce n’est pas pardonnable », a-t-il encore lancé. Pour lui, il n’y a pas d’excuses à de tels actes, même s’ils sont commis par des jeunes mineurs. « J’en ai fait dans ma vie des conneries, mais des trucs comme ça jamais », a-t-il encore mentionné. Il a par ailleurs déploré le fait qu’aussitôt attrapés, ces jeunes délinquants sont relâchés étant donné qu’ils sont mineurs.
Les parents ont proposé de l’argent pour enlever la plainte
La dame de 89 ans, qui s’est également exprimée ce lundi 5 septembre, a expliqué que les parents ont téléphoné à sa petite fille, lui proposant de l’argent pour enlever la plainte. « Ils lui ont dit ‘vous ne voulez pas enlever la plainte, on vous donne des sous’ », a-t-elle encore signifié.
David Lisnard, le maire de Cannes, a raconté que la famille de l’un des mineurs a par ailleurs « tenté de couvrir les agissements de l’un des mis en cause sur la base d’un faux témoignage ». L’édile a demandé la suspension de « toute aide sociale au profit des familles », ainsi que leur expulsion des logements sociaux qu’elles occupent.
Quant aux trois mis en cause, ils ont été placés sous contrôle judiciaire dans différents centres éducatifs fermés. Ils doivent être présentés devant le tribunal pour enfants, le 3 novembre prochain.
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