Un accord semble imminent pour obtenir une libération d’otages en échange de prisonniers palestiniens et d’une trêve dans la guerre qui fait rage entre Israël et le Hamas à Gaza, les principaux acteurs faisant état mardi d’avancées importantes dans les négociations.
L’accord en cours de négociation avec le Hamas pour libérer des otages est « la bonne décision » à prendre, a déclaré à son gouvernement mardi soir le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, au 46e jour de la guerre.
Environ 240 personnes ont été enlevées lors de l’attaque sanglante lancée par le mouvement islamiste, au pouvoir dans la bande de Gaza, contre Israël le 7 octobre.
« Nous nous approchons de la conclusion d’un accord de trêve », avait déclaré plus tôt Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, qui vit en exil au Qatar.
M. Netanyahu, qui avait fait de la libération des otages un préalable à tout cessez-le-feu, a précisé que le président américain avait contribué à obtenir une proposition de libérer davantage d’otages « à un moindre coût ».
« Nous sommes désormais très proches » d’un accord, a déclaré peu avant Joe Biden. « Rien n’est fait tant que ce n’est pas fait », a-t-il toutefois souligné.
Doha œuvre avec Washington et Le Caire pour obtenir une libération d’otages retenus à Gaza en échange de celle de prisonniers palestiniens et d’une trêve dans les combats.
Les négociations sont entrées dans leur « phase finale »
Le Qatar avait affirmé mardi que les négociations étaient entrées dans leur « phase finale ».
Mardi soir, le gouvernement israélien est réuni autour de M. Netanyahu et une décision est attendue, alors que les familles des otages ont réclamé que tous leurs proches retenus à Gaza soient libérés.
Deux sources proches du dossier ont indiqué à l’AFP que les pourparlers portaient sur un accord prévoyant la libération de « 50 à 100 » otages en échange de celle de 300 prisonniers palestiniens en Israël, parmi lesquels des enfants et des femmes.
En Israël, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités, dans l’attaque du Hamas du 7 octobre, d’une ampleur et d’une violence inédites dans l’histoire du pays.
En représailles, Israël a promis « d’anéantir » le mouvement islamiste et pilonne sans relâche la bande de Gaza, où son armée mène depuis le 27 octobre une offensive terrestre contre le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël.
Un échange à raison de « dix » otages contre « trente » prisonniers palestiniens par jour
Dans le territoire palestinien, plus de 14.000 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens, dont plus de 5.800 enfants, selon le gouvernement du Hamas.
L’accord sur les otages porterait sur un échange par étapes à raison de « dix » otages contre « trente » prisonniers palestiniens par jour et comprendrait l’entrée de nourriture, d’aide médicale et de carburant et surtout une « trêve humanitaire de cinq jours renouvelable », ont précisé à l’AFP les deux sources proches du dossier.
Israël insiste sur le « regroupement familial » signifiant que si un civil était libéré, son partenaire le serait également, même s’il était soldat, ce que le Hamas refuse, étant opposé à la libération de militaires, selon ces deux sources.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.