Dans une vidéo publiée sur YouTube, Aristide Bancé, attaquant vedette de l’équipe de football du Burkina Faso, a évoqué le traitement indigne dont les Noirs seraient victimes dans le nord de l’Afrique.
« Nous les Africains, on joue sur notre continent et je pense que nous sommes traités comme des esclaves», a déclaré l’international burkinabè.
Citant des pays d’Afrique du Nord comme le Maroc, la Tunisie ou l’Égypte, le joueur a appelé le président de la Confédération africaine de football (CAF) à « vraiment regarder et voir ce qui se passe ».
Avant d’ajouter : « Il y a beaucoup de nos frères noirs qui souffrent là-bas. »
Particulièrement remonté, Aristide Bancé dénonce une situation « anormale » qui « ne peut pas continuer ».
Estimant que les joueurs noirs ne sont « pas respectés », l’attaquant pointe du doigt les comportements indignes de certains dirigeants de clubs du nord de l’Afrique.
Il évoque des présidents de clubs couverts par leur fédération qui refuseraient de rendre leur passeport aux joueurs de couleur, les empêchant de quitter le pays.
Il dénonce aussi des dirigeants qui n’hésiteraient pas à falsifier des documents pour éviter de verser l’intégralité des salaires aux joueurs originaires d’Afrique noire.
Écœuré par la manière odieuse dont les joueurs noirs sont considérés dans les pays arabes, Aristide Bancé n’hésite d’ailleurs pas à fustiger le pays dans lequel il évolue au sein du club d’Al-Masry :
« C’est de l’esclavage qui se passe en Égypte […] Quoi qu’ils pensent là-bas, je vais continuer à parler. »
Je pense que « trop, c’est trop », conclut le footballeur – qui explique avoir lui-même connu ce genre de situations pendant sa carrière.
Crédit photos : Captures d’écran YouTube – Zozoro Gael
Découvrez l’intégralité de la vidéo d’Aristide Bancé ci-dessous :
Si vous avez apprécié cet article, partagez-le avec vos amis et laissez-nous un commentaire pour nous donner votre avis.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.