Un journaliste reporter d’image (JRI) travaillant pour BFMTV a reçu « plusieurs coups de matraque de la part d’un policier » alors qu’il couvrait une manifestation de « gilets jaunes » ce samedi à Paris, a rapporté un de ses collègues de la chaîne d’info, témoin de la scène.
« Acte 14, esplanade des Invalides : alors que nous filmions, mon JRI a reçu plusieurs coups de matraque de la part d’un policier. Et ce, malgré nos cris « presse ! » et ma carte professionnelle en main. Violence gratuite inadmissible », a témoigné sur Twitter Raphaël Maillochon, reporter à BFMTV et BFM Paris.
Depuis le début du mouvement des « gilets jaunes » mi-novembre, des journalistes et photographes de nombreux médias ou freelance ont témoigné avoir été visés par des tirs de lanceurs de balles de défense, ou même avoir reçu des coups portés par les forces de l’ordre, alors qu’ils couvraient les manifestations. D’autres avaient vu leur matériel de protection (casques…) confisqué, les mettant ainsi en danger dans l’exercice de leur travail.
Après de nombreux heurts constatés lors de la manifestation du 8 décembre à Paris, les syndicats français de journalistes avaient annoncé avoir effectué un signalement de ces incidents auprès du Conseil de l’Europe et réclamé des explications « de la préfecture de police, du ministère de l’Intérieur, et du gouvernement, sur les consignes qui ont été données pour en arriver à cette situation ».
Epochtimes.fr avec AFP
Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires
VIDÉO RECOMMANDÉE :
Un homme jugé pour avoir récupéré des objets dans une benne d’une déchetterie
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.