Le 21 mai, un juge de Géorgie a autorisé le descellement des bulletins de vote soumis par correspondance à l’élection présidentielle de 2020.
Les requérants dans l’affaire en cours pourront se rendre à l’endroit où les bulletins sont stockés dans le comté de Fulton, a déclaré Brian Amero, juge de la cour supérieure du comté de Henry, à l’issue d’une audience.
Le juge Amero prévoit émettre prochainement une ordonnance qui définira les protocoles régissant un nouveau dépouillement des bulletins de vote, qui sera effectué par des employés du comté sous l’oeil attentif des pétitionnaires et de leurs experts qui seront présents à titre d’observateurs.
L’année dernière, un groupe d’électeurs a déposé une pétition demandant un examen judiciaire des bulletins de vote envoyés par la poste lors de l’élection de 2020. La pétition alléguait une augmentation anormale des votes pour le candidat démocrate à la présidence Joe Biden et une réduction anormale des résultats pour le président Donald Trump, entre autres anomalies présumées.
En mars, le juge Amero a autorisé aux pétitionnaires l’accès aux images scannées des bulletins de vote. Or, les avocats des pétitionnaires ont fait valoir devant le tribunal que la résolution des images, de 200 points par pouce (DPI), était trop faible pour effectuer une analyse appropriée.
Les pétitionnaires ont demandé des images ayant une résolution de 600 DPI ou plus, ainsi que l’accès physique aux bulletins de vote.
David Sawyer, un expert en criminalistique, a témoigné pour les pétitionnaires. Il affirme avoir identifié une différence entre le nombre de lots reçus par les pétitionnaires et le nombre de lots que le bureau du secrétaire d’État de Géorgie, Brad Raffensperger, a indiqué comme ayant été examinés dans le cadre d’un audit de limitation des risques.
Il a déclaré au juge que l’accès physique aux bulletins de vote serait la meilleure option « puisqu’il s’agit de la preuve originale, de la meilleure preuve ».
Les avocats du comté de Fulton et du procureur général de Géorgie, Chris Carr, un républicain, ont fait valoir que le fait de laisser les pétitionnaires examiner les bulletins de vote en dehors de la présence des employés du comté violerait la loi fédérale. Ils ont également déclaré qu’un « audit citoyen » n’était pas prévu par la loi de l’État. Si le juge autorisait un tel audit, il devrait choisir lui-même l’équipe d’auditeurs ou demander aux parties de se mettre d’accord sur les entreprises effectuant l’audit, ont-ils ajouté.
Le juge Amero leur a assuré être du même avis.
« Je n’envisage absolument pas remettre ces bulletins à autre partie que le greffier ou le comté », a-t-il déclaré.
Toutefois, il n’a pas trouvé de reproches au fait que les pétitionnaires n’aient pas été autorisés à obtenir de meilleurs scans des bulletins ou de les inspecter visuellement.
« Cela semble être quelque chose qu’ils ont l’autorité et le droit de faire », a-t-il dit.
« Je n’ai jamais vu dans cette affaire une motion de rejet de la part de qui que ce soit, pour quelque raison que ce soit, et en l’absence d’une telle considération, cette affaire prend la forme d’une affaire civile où il y a une certaine découverte », selon la loi de l’État, a-t-il dit.
Les parties doivent se rencontrer à l’endroit où sont entreposés les bulletins de vote du comté de Fulton le 28 mai.
M. Raffensperger a déclaré à Epoch Times par courriel : « Depuis le premier jour, j’encourage les Géorgiens qui ont des inquiétudes concernant les élections dans leur comté à poursuivre ces revendications par des voies légales. Le comté de Fulton a une longue histoire de mauvaise gestion des élections, ce qui a évidemment miné la confiance des électeurs. Autoriser cet audit apporte une couche supplémentaire de transparence et d’engagement citoyen. »
M. Raffensperger, qui a demandé au juge le mois dernier de ne pas accorder aux pétitionnaires l’accès physique aux bulletins de vote, aura un représentant présent la semaine prochaine.
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