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Hauts-de-Seine : un policier met fin à sa vie avec son arme de service

décembre 30, 2019 11:32, Last Updated: décembre 30, 2019 13:18
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Un policier a tiré sa révérence. Il s’est tiré une balle dans la tête dans la nuit de dimanche à lundi au sein de l’état-major de la police des Hauts-de-Seine.

« C’est avec émotion que la @prefpolice apprend le décès survenu cette nuit de l’un de ses gardiens de la paix affecté dans les Hauts-de-Seine », avait twitté plus tôt dans la matinée la préfecture de police de Paris.

Il « s’est assis dans un fauteuil et a tiré avec son arme de service »

Le fonctionnaire de police, né en 1980, qui travaillait comme opérateur radio dans le Centre d’information et de commandement de l’état-major situé à Nanterre, s’est suicidé vers 02H00 du matin, a précisé la procureure de la République de Nanterre Catherine Denis.

Il s’est éloigné de la salle où se trouvaient ses collègues, s’est « mis à l’écart dans l’entrée, s’est assis dans un fauteuil et a tiré avec son arme de service », selon la magistrate.

Le trentenaire a laissé trois lettres, « l’une pour son épouse, une autre pour ses collègues et une troisième pour sa hiérarchie dans laquelle il fait état des difficultés générales de la police dans la société actuelle », a ajouté Mme Denis, précisant que le fonctionnaire n’avait cependant « pas mis en cause sa hiérarchie ».

Père de deux jeunes enfants

Le policier, autour de la quarantaine, est décédé sur le chemin vers l’hôpital Lariboisière, à Paris. « C’était un homme très pro, un gars solide comme un roc. Grâce à son tempérament et son expérience on a pu construire une véritable police municipale », a confié le maire au Parisien.

Le sous-brigadier, qui était aussi délégué syndical Alliance, était père de deux jeunes enfants, selon la même source.

Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte, confiée au Service départemental de la police judiciaire des Hauts-de-Seine et à l’IGPN, la « police des polices ».

Depuis le début de l’année, 59 agents ont mis fin à leurs jours selon un décompte de la police nationale, contre 35 en 2018.

Début octobre, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner avait annoncé la mise en place d’un nouveau numéro vert (0805 230 405) pour lutter contre le phénomène.

 

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