Le président Emmanuel Macron a réaffirmé lundi qu’il y aurait « un professeur devant chaque classe » à la rentrée, grâce à « une série de petites révolutions », qui passent par la réforme de la formation et une meilleure rémunération.
Le chef de l’État a cité sur France 2 et TF1, depuis Nouméa où il est en visite cette semaine, le « pacte enseignant », qui prévoit sur la base du volontariat le remplacement de professeurs absents par leurs collègues en échange d’une meilleure rémunération. L’Éducation nationale « continue à recruter » des contractuels pour assurer la rentrée, a-t-il ajouté.
« Nous mettons en place pour la rentrée un système qui permettra de ne plus perdre d’heures (d’enseignement) », « d’abord » en assurant les modules de formation des enseignants « hors du temps de présence devant les élèves », « et ensuite en ayant un système de remplacement plus efficace grâce au ‘‘pacte’’ », a déclaré le président.
Parmi les autres mesures détaillées par Emmanuel Macron : l’accueil des élèves dès l’âge de deux ans dans les quartiers les plus en difficulté, la poursuite de réduction du nombre d’élèves cette fois en moyenne section de maternelle dans les réseaux d’éducation prioritaire (après le dédoublement de classes en CP, CE1 et en grande section de maternelle), la mise en place d’heures de soutien en classe de 6e pour les élèves en difficulté, ou encore la possibilité d’ouvrir les collèges de 8h00 à 18h00 dans les quartiers sensibles.
Apporter des réponses aux « limites » et « difficultés »
Enfin, le chef de l’État a demandé à la Première ministre Élisabeth Borne et au nouveau ministre de l’Éducation Gabriel Attal d’apporter des réponses aux « limites » et aux « difficultés » apparues cette année avec la mise en œuvre, pour la première fois depuis la réforme de 2019, du nouveau baccalauréat.
Parmi les critiques les plus nombreuses adressées à ce nouveau bac : des épreuves de spécialité passées en mars (afin d’être prises en compte dans les dossiers envoyés à Parcoursup), qui entraînent une forte baisse de la motivation – et de la présence en classe – des élèves de Terminale dès le début du printemps.
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