Benjamin Cauchy, porte-parole des « gilets jaunes » en région toulousaine, a « formellement » démenti l’appel lancé dimanche sur Facebook appelant à un « acte 3 » du mouvement et appelant à une journée de mobilisation le samedi 1er décembre.
« Je suis en relation avec d’autres initiateurs du mouvement. Nous démentons formellement cet appel. Nous verrons ce que nous ferons en fonction de ce que dira Emmanuel Macron mardi. A l’heure actuelle, il n’existe pas d’acte 3 des gilets jaunes », a-t-il affirmé à l’AFP.
« Je ne connais pas les gens qui ont créé cette page mais on est sur de la manipulation, de la récupération, je ne sais pas si c’est d’extrême droite ou d’extrême gauche », a-t-il ajouté.
Sur Facebook, canal principal de mobilisation de cette contestation qui s’est propagée hors de tout cadre syndical et politique, un compte Facebook se présentant comme la « page officielle » des « gilets jaunes » a créé dimanche un événement intitulé « Acte 3 Macron démissionne ! » pour le samedi 1er décembre à 14H00.
« Il faudra faire ça proprement. Aucune casse et 5 millions de Français dans la rue », ajoute la page, proposant de mettre en place des « gilets rouges » pour éviter tout débordement.
Dimanche vers midi, 18 000 personnes se disaient « participants » à cet événement et 14 000 intéressées.
L’événement appelle à « exiger » d’Emmanuel Macron « 1. plus de pouvoir d’achat, 2. l’annulation des taxes sur les carburants ». « Sinon, En Marche vers la démission de Macron », est-il écrit.
Dimanche à 16H00, plus de 21 000 personnes s’étaient déclarées « participantes » et plus de 104 0000 intéressées.
« L’acte 2 » du mouvement des « gilets jaunes », qui protestent contre la hausse des prix du carburant, et plus largement contre les taxes et la baisse du pouvoir d’achat, a réuni samedi 106 301 personnes à travers la France, dont 8 000 à Paris, selon le ministre de l’Intérieur. Dans la capitale, un rassemblement sur les Champs-Élysées a donné lieu à une journée de violences et dégradations.
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