En Angleterre, une église ancienne de trois siècles a accueilli un spectacle de drag queens, déclarant qu’il s’agissait de « célébrer l’art ».
James’s Church à Piccadilly, à Londres, a accueilli le 4 mars un spectacle de travestis mettant en scène d’anciens candidats de RuPaul’s Drag Race UK, une émission de téléréalité britannique. « Dans le cadre de sa mission de célébration de l’art et de l’ingéniosité dans tous les domaines de la vie, l’église St James accueillera, pour la première fois en 340 ans d’histoire, des icônes drag du monde entier qui se produiront sous son plafond doré, présentant certains des plus grands noms de l’art du monde drag, ainsi que de nouveaux talents », a déclaré l’église à propos de l’événement. Un deuxième événement est prévu pour le 3 juin.
L’église publie sur son site Web « la pensée de la semaine ». À l’occasion, Derrie Shurville, responsable de la communication de l’église, a déclaré « qu’être drag » consistait à « refuser d’accepter ces stéréotypes sur les vêtements et la façon dont les hommes et les femmes doivent apparemment avoir l’air ». Elle a ajouté : « Ce à quoi je souscris totalement. »
Les hommes qui se travestissent « ne copient pas les femmes », a‑t‑elle insisté. Au contraire, ils « révèlent un aspect » d’eux‑mêmes tout en soulignant le « ridicule du genre et des murs rigides qui l’entourent ».
Le pasteur de St James, Lucy Winkett, fait partie de la première génération de femmes ordonnées dans l’Église d’Angleterre. Elle est cofondatrice de « Leading Women », un programme national de développement destiné aux femmes membres du clergé.
L’Église d’Angleterre impose régulièrement à ses croyants des événements où les idéologies féministes, LGBT et la théorie critique de la race sont mises en avant.
Idéologies sexuelles et de genre au sein de l’Église d’Angleterre
En février, le Synode général, l’organe décisionnel de l’Église d’Angleterre, a approuvé le mariage homosexuel par 36 voix contre 4. Les prêtres sont désormais habilités à bénir les mariages homosexuels.
Daniel Matovu, membre du Synode, a critiqué la décision de l’évêque de bénir les personnes engagées dans des relations homosexuelles.
« Ce dont j’ai été témoin concernant la manière dont les évêques ont traité cette question jusqu’à présent, j’ai peur de dire que c’est un fiasco », a‑t‑il déclaré au cours du Synode général. « Les évêques disent qu’il s’agit de personnes. Il s’agit de bien plus que cela. Il s’agit de la parole de Dieu. »
Le changement de genre de Dieu
L’Église va jusqu’à contester le genre masculin attribué à Dieu.
En novembre 2018, Justin Welby, archevêque de Canterbury, le chef de l’Église d’Angleterre, a réfuté la caractérisation masculine millénaire de Dieu. Il a insisté sur le fait que Dieu n’est ni masculin ni féminin.
Les évêques de l’Église prévoient d’abandonner des expressions telles que « Notre Père » au profit d’alternatives neutres ou même féminines. De nombreux membres de l’Église se sont plaints du fait que la caractérisation de Dieu par la masculinité est la cause première du sexisme supposé dans la foi.
Idéologies raciales dans l’Église
L’Église d’Angleterre est également de plus en plus critiquée pour son programme de justice sociale raciale. En 2020, le doyen et le chapitre de Bath and Wells se sont agenouillés en solidarité avec Black Lives Matter.
On Thursday, the Dean and Chapter of Wells, together with the Bishops of Bath and Wells, and of Taunton, ‘took the knee’ in the Nave in solidarity with the BLM campaign and as a commitment to work for a better, more just society.
Find out more here: https://t.co/576myw3qvc pic.twitter.com/V0GK1WG7jq
— Wells Cathedral (@WellsCathedral1) June 19, 2020
En janvier, l’Église a annoncé son intention de verser 100 millions de livres sterling de réparations pour soutenir les « communautés touchées par l’esclavage ». En 2022, l’Église a appelé à une formation obligatoire dans tous les diocèses pour intégrer des pratiques antiracistes, ainsi qu’à l’emploi de responsables de la justice raciale à temps plein.
« Nous sommes arrivés à un stade où tous les organismes publics ont été pris en charge par des opinions woke ou progressistes », déclarait le journaliste Calvin Robinson à Epoch Times en mai 2022. Il pense que de nombreuses personnes n’ont pas réalisé que des idéologies telles que la théorie critique de la race sont enracinées dans le marxisme.
« Elles déconstruisent notre mode de vie occidental, sont hostiles au christianisme, à la famille, à la Grande‑Bretagne et à l’Occident. Les gens pensent simplement qu’ils font quelque chose de bien », a‑t‑il ajouté.
Calvin Robinson est noir et s’est formé pour devenir prêtre. Son parcours au sein de l’Église d’Angleterre a finalement été annulé parce que le clergé supérieur a pris peur en le voyant rejeter les affirmations selon lesquelles la Grande‑Bretagne est « institutionnellement raciste ».
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