Un stagiaire de l’Éducation nationale, suspecté de viol d’une fillette de trois ans d’une école maternelle de Villars (Loire), a été mis en examen et écroué début décembre, a-t-on appris samedi auprès du parquet de Saint-Étienne.
Après deux jours de garde à vue, l’homme de 19 ans a été mis en examen le 1er décembre pour « exhibition sexuelle et viol sur une mineure de moins de 15 ans », a indiqué le procureur de la république de Saint-Étienne, David Charmatz, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.
Le jeune fonctionnaire en formation a également été mis en examen pour « détention d’images à caractère pédopornographiques », à la suite d’une perquisition à son domicile et de l’analyse de son matériel informatique, selon la même source. Lors de sa garde à vue, le suspect, « jusqu’alors inconnu de la justice, a reconnu le viol et exclu avoir commis d’autres actes sexuels sur un autre mineur », a indiqué à l’AFP le procureur.
L’inspection académique pas disponible avant le 8 janvier
Les faits se sont déroulés mi-octobre à la cantine de l’école maternelle Hubert-Pouquet de Villars, une commune de la métropole stéphanoise, dans le cadre du périscolaire. Ils ont été révélés par la fillette de trois ans à ses parents durant les vacances de la Toussaint.
Le maire de Villars, Jordan Da Silva, s’est étonné dans un communiqué de la « présence de ce stagiaire au sein de l’école sur le temps périscolaire en l’absence de convention d’accueil ». Contacté par l’AFP, il « déplore, compte tenu de la gravité des faits, devoir attendre le 8 janvier pour que l’Inspection académique accepte une rencontre pour (lui) fournir une explication ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.