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Une immense cité maya découverte après une simple recherche sur Google

octobre 31, 2024 12:05, Last Updated: octobre 31, 2024 12:05
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Découverte par un doctorant américain sur internet, cette importante ville au milieu de la jungle mexicaine aurait abrité jusqu’à 50.000 personnes à son apogée, entre 750 et 850 apr. J.-C.

Comment un bâtiment aussi énorme a-t-il pu passer inaperçu pendant tant d’années ? Toujours est-il que cette découverte fascinante a été faite par un doctorant américain, Luke Auld-Thomas. Alors qu’il faisait une simple recherche en ligne, il s’est rendu compte qu’une vaste cité maya était enfouie sous la végétation de la jungle du Mexique, rapporte la BBC.

« Valeriana » a en effet été débusquée grâce à une technique de télédétection par laser, nommée Lidar, qui utilise la lumière laser pour cartographier et analyser les paysages archéologiques. « J’étais sur la page 16 d’une recherche Google et j’ai trouvé un relevé laser réalisé par une organisation mexicaine de surveillance environnementale », explique Luke Auld-Thomas, qui travaille à l’université Tulane aux États-Unis, auprès de la BBC.

Après avoir étudié les données selon des méthodes utilisées par des archéologues, le scientifique est sûrement tombé de sa chaise quand il a compris ce qu’il venait de trouver : une immense cité antique, qui aurait pu abriter de 30.000 à 50.000 personnes à son apogée, entre 750 et 850 apr. J.-C.

Une des plus grandes cités mayas découvertes

La cité, étalée sur plus de 16 kilomètres carrés, abritait près de 6764 bâtiments de différentes tailles, selon les recherches de Luke Auld-Thomas et du professeur Marcello Canuto, coauteur de la recherche publiée dans la revue scientifique Antiquity. Des pyramides, des temples, des traces d’un réservoir et même des terrains de sport ont été identifiés. Valeriana rivaliserait avec Calakmul, l’une des plus imposantes cités mayas jamais découvertes.

« La découverte de Valeriana met en évidence le fait qu’il existe encore des lacunes majeures dans notre connaissance de l’existence ou de l’absence de grands sites dans des zones encore non cartographiées des basses terres mayas », soulignent les chercheurs, sans pouvoir expliquer pourquoi ni comment la population a disparu du site.

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