FAITS DIVERS

Var : une pratiquante d’arts martiaux fait fuir ses agresseurs qui tentaient de la violer

octobre 6, 2024 9:39, Last Updated: octobre 6, 2024 9:39
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Mardi 1er octobre, une jeune femme a été victime d’une tentative de viol à La Seyne-sur-Mer (Var). Elle s’est défendue et a pu faire fuir ses agresseurs.

Alors qu’elle faisait du vélo seule dans la forêt de Janas, à La Seyne-sur-Mer, une trentenaire a subi une violente agression. Venue se détendre un moment en forêt, cette mère de quatre enfants avait ses écouteurs aux oreilles et pédalait quand, tout d’un coup, elle a reçu un violent coup aux jambes.

Perdue dans ses pensées, Cécilia n’a pas vu approcher deux hommes, armés d’une matraque avec laquelle ils l’ont frappée. Mais, en tant qu’ancienne pratiquante d’arts martiaux, la jeune femme ne s’est pas laissée faire.

« J’ai mis un coup de coude dans le nez de celui qui était derrière moi », a-t-elle relaté sur Var-Matin. Mais, les deux hommes n’ont pas renoncé pour autant, commençant même à lui retirer son pantalon. « J’ai entendu ‘Ouais elle est bonne, on va la violer’. Je lui ai mis un crochet du droit direct. Et à ce moment-là son collègue m’a mis un coup de matraque dans les côtes. Et après, on s’est bagarrés ».

« Heureusement que j’ai des restes de self-défense »

Parce qu’elle ne lâchait pas sa garde et se défendait, les deux agresseurs ont finalement pris la fuite. Cécilia a préféré ne pas les poursuivre afin d’éviter tout risque supplémentaire. « Heureusement que j’ai des restes de self-défense. Sans ça, j’y serais passée. Voire pire », souligne-t-elle.

La mère de famille a pu également conserver son vélo, un VTT de 3000 euros et son sac à dos. Cécilia a immédiatement appelé son mari qui a prévenu les forces de l’ordre. Des agents de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) sont arrivés sur place et ont conduit la jeune femme aux urgences de l’hôpital de La Seyne-sur-Mer. Des radios ont révélé de nombreux hématomes, une côté fêlée et un pneumothorax, entrainant 8 jours d’ITT.

Avec le visage tuméfié et des douleurs au corps, Cécilia se souvient de ses agresseurs et témoigne ainsi sur Var-Matin : « Ils avaient la capuche baissée au niveau des yeux. Dans le feu de l’action j’ai plus regardé où ils envoyaient leurs mains que leurs visages ». La Seynoise décrit ainsi qu’il s’agissait de « deux hommes âgés de 18 à 20 ans. Des Maghrébins. Je mesure 1,69m donc j’en déduis qu’ils faisaient entre 1,73 et 1,75m. Et minces. Ils parlaient en langage des cités : “wesh » « frère »… Ils disaient « wesh on va se la faire » ; « Laisse-toi faire » ; « connasse »… Et à la fin il a dit : « Elle m’a pété le nez la pétasse, on se casse ». Ce sont les derniers mots que j’ai entendus. »

Une enquête de police est actuellement en cours, mais les agresseurs n’ont pas encore pu être identifiés.

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