Après avoir été président du groupe TIV pendant 18 ans, Jean-Yves Glumineau, a décidé de vendre la société. Avant son départ, il a annoncé aux 150 salariés de l’entreprise qui fabrique du vitrage isolant en Vendée qu’il leur reverserait plus de 2 680 000 € sous forme de primes.
Le patron du groupe TIV va manquer à ses fidèles employés, mais avant son départ, il a tenu à leur faire un gros cadeau. Il faut dire que Jean-Yves Glumineau reconnait à leur juste valeur le rôle que ses collaborateurs ont eu dans le fait que le chiffre d’affaires de l’entreprise a été multiplié par 5 en l’espace de 18 ans, nous apprend France 3.
« Ce n’est pas de la générosité mais de la reconnaissance. Si les collaborateurs ne s’étaient pas impliqués pour faire grandir l’entreprise, nous n’en aurions pas été là aujourd’hui », assure le PDG de la société basée aux Treize-Spetiers en Vendée. « Je pense ne pas être le seul chef d’entreprise à penser à récompenser la fidélité de mes collaborateurs », ajoute humblement Jean-Yves Glumineau au Journal des entreprises.
À l’aube de ses 60 ans, le chef d’entreprise a préparé une prime de 10 euros par jour travaillé, répartie sur 3 ans, pour chacun des employés, qu’il soit en CDI ou en CDD.
Un PDG avec des qualités humaines appréciées
Les employés sont restés bouche-bée lorsqu’ils ont appris la nouvelle le 15 décembre dernier. Ils étaient évidemment heureux de ce cadeau, mais ils vont regretter le départ de leur patron pour différentes raisons. Malgré le fait qu’il soit à la tête d’un groupe de 150 salariés, Jean-Yves Glumineau les a toujours bien traités dans leurs rapports au quotidien.
Ainsi, Vanessa Quintana apprécie de tutoyer le PDG du groupe ainsi que l’ » esprit d’entreprise familiale ». De son côté, Paolo Andrade, qui a commencé à travailler pour TIV en 1997, aime le fait que le patron soit « très sociable ». Il raconte un geste révélateur de ce dernier : « Lors du jour de la paye, il donne le bulletin en main propre à chaque salarié. Je n’ai jamais vu ça ailleurs. »
Des charges qui représentent 60 % de la prime
Si le fait de donner cette prime à ses collaborateurs allait de soi pour Jean-Yves Glumineau, il déplore quand même une chose : c’est le fait qu’une bonne partie de la somme donnée finira dans les poches de l’État. En effet, en cumulant les charges patronales et les charges salariales, 60 % de ce montant est amputée.
« C‘est dommage de vouloir récompenser ses salariés et d’être amputé d’autant d’argent à cause des charges », regrette le PDG, qui avait déjà essayé de faire changer la loi en 2019. Le fait que son geste altruiste envers ses employés soit médiatisé lui permet donc de relancer son combat pour faire évoluer la législation sur les dons.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.