L’entraîneur de l’animal a découvert avec stupeur le corps sans vie du trotteur dans son paddock.
Le 15 janvier, Philippe Boutin a retrouvé le corps sans vie de son trotteur « Démon du Médoc » au sein du centre d’entraînement du Girouard, situé entre les Sables-d’Olonne et la Roche-sur-Yon.
« La veille, tout était encore parfait. Démon du Médoc était en grande condition », a expliqué M. Boutin dans les colonnes de Ouest-France.
C’est l’un des fils de l’entraîneur qui a d’abord découvert le trotteur inanimé, « avec sa couverture de protection et sans marques de coups violents apparentes ». Mais Philippe Boutin remarque rapidement qu’il manque l’une de ses deux oreilles à l’équidé.
« Je n’y croyais pas, je me disais que c’était un autre animal qui avait pu faire ça », confie le l’entraîneur. Un de ses amis chasseur se rend sur les lieux afin d’examiner le trotteur. Il affirme que « ce n’est pas l’œuvre d’un animal », l’oreille ayant été sectionnée au ras du crâne.
« On est alors passé à une scène d’horreur », souligne l’entraîneur de « Démon du Médoc ».
Une enquête ouverte
« Nos chevaux, on les adore. Je suis très proche d’eux. Ce n’est pas possible de faire ça. Démon du Médoc était l’un des plus gentils. Il n’était pas usé par les courses, il était en pleine force de l’âge », poursuit M. Boutin.
Le trotteur devait participer à une course au Bouscat, près de Bordeaux, le dimanche 16 janvier.
« Je veux en parler, parce que ça peut arriver n’importe où, à n’importe qui. Au-delà de l’aspect financier pouvant mettre à mal l’entreprise, il y a surtout le côté sentimental. Et la crainte d’une récidive », conclut Philippe Boutin.
Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie et un vétérinaire s’est déplacé au centre d’entraînement du Girouard afin de réaliser un constat.
Le parquet des Sables-d’Olonne a été saisi et une autopsie doit avoir lieu ces prochains jours afin de déterminer les causes de la mort du cheval.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.