Éloïse Gross a 19 ans et contrairement à beaucoup de jeunes de son âge, elle sait exactement ce qu’elle veut faire de sa vie et n’a pas peur de travailler physiquement, 7 jours sur 7. Agricultrice passionnée, elle a arrêté l’école il y a plusieurs années pour se lancer dans un projet de ferme maraîchère bio avec son père à Pange (Moselle).
Avec son grand sourire et sa bonne humeur contagieuse, Éloïse n’a pas de mal à convaincre qu’elle est à sa place à la ferme de Domangeville à Pange (Moselle).
Son père, Georges, a fait de l’élevage sur cette ferme pendant 10 ans, puis après avoir arrêté parce que c’était trop difficile de travailler tout seul, il a commencé une production de légumes biologiques avec Héloïse, que l’adolescente vendait toute seule au marché pendant l’été et les week‑ends.
« À la fin de la 4ème, j’ai arrêté l’école pour suivre les cours par correspondance jusqu’à mes 16 ans pour vraiment être à fond sur la ferme, parce que quand j’étais à l’école, je rentrais le soir à 16‑17 h, et clairement tu n’as quasi pas le temps », raconte l’adolescente à la caméra de Neo. Comme elle avait des bonnes notes, les professeurs étaient étonnés de sa décision, mais rien ne pouvait l’arrêter.
Le duo père‑fille a agrandi progressivement l’espace cultivé, puis a construit une première serre avant d’en ajouter d’autres. « Quand on a commencé, on a appris ensemble. On n’était pas du tout calés en légumes », reconnaît Héloïse. « On s’est carrément lancés à l’aventure ». Il y a un an, la grande sœur de la jeune fille les a rejoints, abandonnant la pâtisserie pour se consacrer à la ferme avec eux.
Communication de la ferme 2.0
En plus de gérer la ferme et les employés avec Georges, Héloïse s’est lancée dans la communication sur les réseaux sociaux, pour faire connaître à ses clients comment étaient cultivés ses légumes et leur faire prendre conscience de la somme de travail réalisée. Elle ne pensait pas en créant le compte Instagram pour la ferme, celui‑ci serait suivi par plus de 6 500 abonnés en quelques années.
Il faut dire que là aussi, comme dans les champs ou sur les marchés, la maraîchère y met toute sa passion et son énergie, faisant prendre les belles photos qu’elle publie par un ami photographe. « Je ne pensais jamais que ça marcherait », s’étonne‑t‑elle. « Au final ça a pris de l’ampleur, ça marche hyper bien. »
Héloïse reconnaît l’importance d’être sur les réseaux sociaux : « Ça nous apporte quand même pas mal de clients. »
« Hyper intense » mais « super chouette »
La jeune fille raconte au micro de France Bleu une journée type. « Déjà on se lève très tôt. Après, souvent on est dans les champs toute la journée. Les journées changent tout le temps », explique Héloïse. La fin de semaine, il y a la vente dans les marchés en plus du travail dans les champs.
« C’est vrai que c’est des grosses journées, et on arrête les journées quand… je ne vais pas dire quand on a fini notre travail parce qu’on n’a jamais terminé, mais plus quand il fait vraiment nuit », s’amuse‑t‑elle à dire, en riant.
« C’est hyper intense », reconnaît la passionnée. « Mais c’est super chouette », assure‑t‑elle. « Franchement, c’est un super métier, c’est top. »
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