Le gouvernement présentera début juillet un plan de lutte contre les violences aux soignants, s’appuyant sur un rapport remis cette semaine par le président de SOS Médecins Jean-Christophe Masseron, et la cadre infirmier Nathalie Nion, a annoncé le ministère de la Santé vendredi.
Les violences contre les soignants ont été remises au premier plan fin mai après la mort au CHU de Reims de Carène Mezino, une infirmière poignardée par un homme atteint de troubles mentaux. « Plusieurs propositions » du rapport Masseron-Nion, remis jeudi mais publié vendredi, « ont particulièrement retenu l’attention des ministres », indique le ministère.
Des dispositifs d’alerte portatifs
Parmi celles-ci figurent notamment « le déploiement de dispositifs d’alerte portatifs pour les professionnels exerçant de façon isolée », indique le ministère. « La formation initiale et continue des soignants et des personnels d’accueil pour mieux gérer l’agressivité éventuelle de leurs interlocuteurs », figure également parmi les mesures relevées par le ministère, tout comme « l’amélioration de la réponse pénale face aux menaces et aux agressions que les soignants subissent ».
Les dispositifs d’alerte portatifs évoqués par le rapport sont des « dispositifs connectés et géolocalisés portés ou dissimulé (type bracelets, bijoux…) qui ne nécessitent pas de se saisir d’un téléphone ». Le rapport mentionne également, dans les services d’urgences ou dans certains locaux comme la pharmacie ou les chambres de garde, des systèmes type bouton poussoir qui permettent de donner l’alarme discrètement.
Un audit de sécurité
Après le drame de Reims, le ministre de la Santé François Braun a également demandé à tous les hôpitaux de réaliser en urgence un audit de sécurité, qui doit terminé avant le 30 juin. Il s’agit de cibler très rapidement « des petites choses » comme « la capacité à changer très vite des serrures de sécurité » ou « à mettre un éclairage dans un parking », a-t-il indiqué jeudi, en marge de la conférence Urgences 2023.
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