La police est régulièrement la cible de critiques suite à des violences policières. La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye « refuse qu’on jette l’opprobre » sur les forces de l’ordre, en particulier lors des manifestations.
« Il y a beaucoup de saisines, beaucoup d’enquêtes qui sont en cours actuellement, de transmissions au parquet qui ont été réalisées. C’est le cours de la justice française. Je refuse qu’on jette l’opprobre sur nos policiers, parce que ce sont des hommes et des femmes qui font un travail de très grande qualité », a plaidé dimanche, Mme Ndiaye sur BFMTV.
La porte-parole a aussi souligné que « depuis une grosse quinzaine d’années dans ce pays, à chaque fois qu’il y a un mouvement social, il y a une forme de radicalisation ». « Cela doit nous interroger collectivement », a-t-elle insisté en évoquant « une frange extrêmement minoritaire (de) quelques dizaines, centaines ou milliers de militants qui sont aujourd’hui dans une opposition qui est extrêmement radicale ».
Mme Ndiaye était interpellée sur les critiques largement partagées par les oppositions, selon lesquelles le gouvernement a une part de responsabilité dans les tensions sociales. « C’est comme si on disait que nous organisons l’insurrection à l’intérieur du pays parce que nous faisons des réformes. On marche sur la tête ! », a-t-elle réagi.
Un homme frappé au sol
Une enquête judiciaire a été ouverte dimanche après la diffusion de vidéos montrant un homme au visage ensanglanté se faire frapper au sol par un policier lors de son interpellation en marge de la manifestation des « Gilets jaunes » samedi à Paris. Cette nouvelle enquête est ouverte alors que le président Emmanuel Macron a réclamé au ministre de l’Intérieur des « propositions » rapides « pour améliorer la déontologie » des forces de l’ordre.
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