Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est entretenu dimanche par téléphone avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, soulignant que la position internationale sur les sanctions contre la Russie devait être basée sur les « principes » et la pression sur Moscou accrue plutôt qu’allégée.
Il s’agit du premier entretien téléphonique entre les deux dirigeants depuis la décision canadienne de permettre le retour en Europe de turbines destinées au gazoduc russe Nord Stream, qui a été vivement critiquée par le président ukrainien.
Ce dernier l’avait jugée « inacceptable ».
Après avoir remercié M. Trudeau pour l’important soutien canadien en matière de défense, M. Zelensky a indiqué dans un tweet avoir « réitéré que la position internationale sur les sanctions devait être basée sur les principes ».
Il a ajouté qu’après les récentes « attaques terroristes » dans plusieurs localités ukrainiennes, la pression sur Moscou « doit être accrue et non pas diminuée ».
La vice-Première ministre canadienne Chrystia Freeland avait défendu samedi la décision canadienne en soulignant que c’était « la bonne décision », même si elle a été « très difficile » à prendre.
Ottawa justifie sa décision, qui exempte ces turbines réparées au Canada des sanctions économiques imposées à la Russie, par la nécessité de ne pas compromettre l’approvisionnement énergétique de l’Europe et de l’Allemagne en particulier.
« Les défis énergétiques auxquels font face l’Allemagne et nos partenaires européens sont très réels et le Canada en est conscient », avait ajouté Mme Freeland.
***
Chers lecteurs,
Abonnez-vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.