LéGISLATIVES 2024

41% des Français voteraient pour un candidat RN et 32% pour un candidat LFI si les deux s’affrontent ce dimanche

juillet 5, 2024 11:50, Last Updated: juillet 5, 2024 11:54
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Un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD révèle que 41% des Français voteraient pour un candidat RN et 32% pour un candidat LFI, en cas de duel entre les deux.

Le résultat du second tour de ces élections législatives anticipées est sans doute le plus incertain de toute la Ve République, tant il est impossible de prévoir avec exactitude le comportement des électeurs ce dimanche 7 juillet.

Alors que les candidats jettent leurs dernières forces dans la campagne ce vendredi, un sondage CSA pour CNews, Europe 1 et le JDD publié ce jeudi 4 juillet révèle qu’en cas de duel entre un candidat du RN et un candidat LFI, 41% des Français voteraient pour le premier et 32% pour le second.  À noter que 27% des électeurs ne choisiraient aucun des deux candidats.

Les 50-64 ans sûrs de leur choix

L’étude révèle que le parti à la flamme peut compter sur un très fort soutien au second tour des électeurs de 50 à 64 ans (49% contre 25% pour LFI), puis viennent les 65 ans et plus, à 37% contre 26%.

L’extrême gauche peut quant à elle miser sur la jeune génération, qui lui apporte ses voix à hauteur de 49% contre 45% pour le RN. Le principal parti de la coalition de gauche parvient également à séduire les 25 à 34 ans (40% contre 35%). L’écart reste tout de même assez minime pour ces deux dernières tranches, de 4 à 5 points de différence.

En ce qui concerne les partisans du « ni-ni », la part est la plus élevée chez les 65 ans et plus, à 36%, et la plus faible chez les 18 à 24 ans, à hauteur de 6% seulement.

Autre enseignement, les sondés ayant accordé leur vote à un candidat de la droite nationaliste au premier tour de ces élections législatives anticipées sont les plus à même de réitérer leur vote au second tour (98%). Ceux ayant opté le 30 juin dernier pour un candidat sous la bannière rouge se montrent un peu plus indécis (87%).

Les arbitres de l’élection

Les électeurs ayant choisi la majorité présidentielle, très sollicités par les deux camps arrivés en tête dans de très nombreuses circonscriptions, sont beaucoup plus divisés puisque 49% d’entre eux refusent de choisir l’un ou l’autre des deux candidats. Néanmoins 37% se tourneraient davantage vers LFI quand 13% font confiance au RN.

Autre électorat très prisé pour ce second tour, celui des Républicains, qui pourraient bien eux aussi sérieusement peser sur les résultats de dimanche prochain. Ainsi, ceux ayant choisi un bulletin Les Républicains ou divers droite au premier tour se distinguent des macronistes en privilégiant davantage le RN à hauteur de 38%, quand 15% feraient le choix de LFI. Près de la moitié des électeurs Républicains n’auraient pas la force de choisir entre les deux partis (47%).

Un « front républicain » encore d’actualité ?

Effrayés par les scores inédits du Rassemblement national dans des circonscriptions où sa présence était auparavant moindre, 130 candidats de gauche et 80 candidats affiliés à Renaissance se sont déjà désistés au profit d’un « front républicain ».

À la suite de ces désistements massifs, un sondage Opinionway pour CNews, Europe 1 et le JDD paru ce jeudi soir estime que le Rassemblement national et ses alliés enverraient entre 205 et 230 députés au Palais Bourbon, devant le Nouveau Front populaire (150 à 180 élus), et le camp présidentiel (125 à 155 sièges). Ce scénario plongerait la France dans une situation digne de la IVe République, qui s’était distinguée par son instabilité et son inefficacité.

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