Les vaches, c’est sa passion, c’est toute sa vie. Même si elle n’a que 12 ans, Chloé sait déjà ce qu’elle fera dans la vie. À l’heure où les autres enfants veulent des jeux vidéo ou d’autres équipements électroniques, elle a demandé pour Noël… des Charolaises. Elle les élève avec amour et vient de participer, comme une grande, au Sommet de l’élevage de Clermont-Ferrand avec deux d’entre elles.
D’un pas assuré, Chloé guide sa vache Rosalie, qui n’est pas plus grande qu’elle mais beaucoup plus large. Même si elle se trouve au Sommet de l’élevage de Clermont-Ferrand, un milieu inconnu, la fillette ne se laisse pas impressionner et sait rassurer sa Charolaise. Il faut dire que du haut de ses 12 ans, Chloé a déjà de l’expérience avec les vaches et, surtout, la passion.
« Elle est née dedans », remarque auprès de nos confrères de France 3 Frédérique Ramadier, la maman de la jeune éleveuse. En effet, Christophe, le père de Chloé, qui l’accompagne en tant que chauffeur, est lui-même éleveur de vaches de race aubrac et la famille compte trois générations d’agriculteurs.
« Depuis toute petite, elle est comme ça. Elle jetait son cartable sous la table, elle mettait sa combinaison et elle venait avec nous pour tout« , se souvient le papa, fier de la passion de sa fille.
Des Charolaises pour Noël
Chloé a commencé à participer à des concours avec Rita, une Charolaise prêtée par des voisins. « J’ai gagné des concours avec elle. J’ai voulu l’acheter, ce sont mes parents qui me l’ont achetée« , raconte la fillette.
La suite de l’histoire, c’est Christophe qui la raconte : « Il y a un an pour Noël, on lui a demandé ce qu’elle voulait et elle nous a dit qu’elle aimerait des Charolaises« .
Discuter avec ses vaches pour les rassurer
Maintenant propriétaire de cinq vaches et d’un taureau, Chloé s’en occupe tous les jours, leur parle, les rassure et s’allonge avec ses Charolaises. Elle n’hésite pas à se lever la nuit pour les vêlages. Quand elles sont arrivées, les vaches étaient habituées à vivre dans les champs. « Elles avaient du caractère« , mais à force de patience et de détermination, la jeune éleveuse a réussi à les dresser toute seule.
« Quand elle n’est pas avec ses Charolaises, elle est avec ses petits veaux, quand elle n’est pas avec ses veaux, elle est avec les génisses », raconte sa maman. « Elle a le truc, elle aime ça, elle aime les animaux. »
Il n’est pas facile de savoir ce qu’on veut faire plus tard lorsqu’on a 12 ans, mais pour Chloé, tout est clair : elle sera éleveuse.
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