L’Italie et l’Espagne déplorent leurs morts. Trois milliards d’humains calfeutrés chez eux.
La pandémie du coronavirus a déjà tué plus de 25 000 personnes dans le monde, dont, ces dernières 24 heures près de 1 000 en Italie – bilan quotidien inédit pour un seul pays – et 769 en Espagne, le virus contaminant en outre un dirigeant de premier plan, le Britannique Boris Johnson.
L’Italie compte désormais 9 134 morts, après 969 nouveaux décès par rapport à jeudi. La contagion continue toutefois de ralentir, avec une hausse de seulement 7,4% du total des cas positifs (86 498). Dans la matinée, l’Institut supérieur de la santé (ISS) avait prévenu que le pic de la pandémie n’était toujours pas atteint dans la péninsule, mais qu’il pourrait l’être dans les prochains jours.
C’est ensuite l’Espagne qui compte le plus de morts en Europe (plus de 4 858, dont 769 lors des dernières 24 heures). « Tout ce que nous connaissions s’écroule comme un château de cartes. Alors ce qu’il faut faire, c’est remonter le château », veut croire Santiago de la Fuente, médecin à l’hôpital de Leganès, à une dizaine de kilomètres de Madrid.
Les États-Unis ont enregistré un nombre record de 345 décès en 24 heures et comptent désormais 1 475 morts vendredi. Ces chiffres les rapprochent des bilans de l’Iran (2 378 selon les chiffres officiels) et de la France, désormais près de la barre des 2 000 morts (1 995), après 299 nouveaux décès en 24 heures.
Près de 550 000 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans le monde depuis fin décembre, dont plus de la moitié en Europe.
Boris Johnson testé positif
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui se vantait encore en mars de continuer à « serrer la main à tout le monde », y compris dans un hôpital où se trouvaient des malades du Covid-19, a annoncé vendredi avoir été testé positif au nouveau coronavirus. Son ministre de la Santé Matt Hancock a également indiqué être contaminé.
Par ailleurs, le prince Charles, héritier de la couronne britannique, a également été testé positif.
Confinement prolongé en France, en Belgique
Le Premier ministre français Édouard Philippe a quant à lui mis en garde vendredi contre « la vague extrêmement élevée » de la maladie qui « déferle sur la France » et a prolongé jusqu’au 15 avril le confinement de la population, avec une possible nouvelle extension. Le confinement a également été prolongé de deux semaines en Belgique.
Insécurité en Afrique
Quelques heures après être entrée à son tour en confinement pour trois semaines, l’Afrique du Sud a annoncé vendredi ses deux premiers décès. Le pays le plus industrialisé d’Afrique est, de loin, le plus touché sur le continent avec 927 cas recensés pour 57 millions d’habitants. Il s’agit de « prévenir une catastrophe humaine aux proportions énormes », a expliqué le président Cyril Ramaphosa.
Dans le centre de Johannesburg, la police a dispersé à coups de fouet des clients agglutinés devant un supermarché. Pour Ditebogo Koenaite, pilote de ligne, « les classes moyennes et supérieures respecteront le confinement ». « Mais je ne pense pas que les plus modestes pourront respecter la distanciation sociale. C’est plus dur dans les quartiers pauvres parce qu’ils partagent les toilettes » notamment, a-t-elle relevé.
À Kinshasa, capitale surpeuplée de République démocratique du Congo, le confinement a été reporté par crainte « d’insécurité » après une flambée des prix des biens de première nécessité.
Peines de prison pour non respect des règles du confinement
À Singapour, les autorités menacent désormais de six mois de prison ceux qui ne respecteront pas les distances entre particuliers. Et en Serbie, trois personnes ont été condamnées à de lourdes peines allant de 2 à 3 ans de prison pour non respect du confinement.
Mais l’affluence était très forte vendredi pour les prières du vendredi dans de nombreuses mosquées, au Pakistan, en Afghanistan ou en Indonésie.
À Rome, première historique, le pape François a célébré seul une prière sur la Place Saint-Pierre interdite d’accès.
3 milliards d’humains en confinement
Face à l’autre catastrophe, économique, qui s’annonce, la communauté internationale tente de mobiliser des sommes astronomiques. Aux programmes de sauvetage lancés par plusieurs pays au niveau national s’ajoute depuis jeudi celui concocté par les dirigeants du G20 qui ont promis d’injecter 5 000 milliards de dollars pour soutenir l’économie mondiale. Très inquiets de l’accélération de la pandémie de coronavirus, notamment aux États-Unis, les marchés boursiers ont à nouveau sombré dans le rouge vendredi. Il est « clair » que l’économie mondiale est désormais entrée en récession, a annoncé vendredi 27 mars la directrice générale du FMI Kristalina Goergieva.
Le virus du PCC a donné un coup d’arrêt à l’activité de nombreux secteurs et contraint trois milliards d’humains à se calfeutrer chez eux.
Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti Communiste Chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale. »
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