Plusieurs lycées étaient bloqués en France vendredi matin et des rassemblements ont eu lieu, parfois avec des « gilets jaunes », pour protester contre des réformes en cours dans l’Éducation nationale, a-t-on appris de sources concordantes.
Sur l’ensemble de la France, une trentaine d’établissements étaient perturbés, de source policière. Les rassemblements autour mobilisaient au total 2 600 participants. Certains accueillaient des protestataires du mouvement « gilets jaunes ».
Le syndicat lycéen Union Nationale Lycéenne (UNL) avait appelé à bloquer les lycées vendredi, pour protester contre Parcoursup, la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur mise en place l’année dernière, « les classes surchargées, les suppressions de postes », etc.
À Paris, sept établissements faisaient l’objet de barrages filtrants (qui laissaient donc passer élèves et professeurs) en matinée, a indiqué le rectorat, qui n’a pas relevé d’incident.
En Bourgogne, quelque 200 à 250 lycéens à Cosne-sur-Loire (Nièvre), une centaine d’élèves à Tournus (Saône-et-Loire) ou encore à Avallon (Yonne), se sont rassemblés, bloquant parfois partiellement l’accès à leur lycée, selon la police. Quelques « gilets jaunes » se sont joints aux groupes de jeunes.
À Dijon, une quarantaine de jeunes ont enfilé des gilets jaunes et se sont un temps installés à un rond-point, a encore indiqué la police.
L’UNL veut également alerter sur des réformes en cours au sein de l’Éducation nationale : réformes du bac et du lycée, réforme de la voie professionnelle.
Samedi, à Paris et en régions, plusieurs organisations syndicales de l’enseignement supérieur ont appelé à des rassemblements pour protester contre la hausse des frais d’inscription dans les facs françaises pour les étudiants venant de pays hors Union européenne.
D. S avec AFP
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