Selon le bilan épidémiologique de Santé Publique France du 19 novembre, le nombre de nouveaux cas du virus Sars-CoV-2 a baissé de façon spectaculaire depuis fin octobre en France, moment où un reconfiement a été annoncé. Sans avoir une explication scientifique précise, les experts parlent d’une « baisse multifactorielle ».
Selon l’agence sanitaire Santé publique France, le pic épidémiologique de la seconde vague a été « franchi ». Selon Santé publique France, le nombre de cas de contaminations en France ne fait que diminuer depuis la fin octobre, c’est-à-dire avant même que le deuxième confinement ait pu avoir des effets.
L’Observatoire épidémiologique des eaux usées (Obépine), qui a mis en place depuis le mois de juillet un examen en temps réel des traces du virus du coronavirus dans les eaux usées sur tout le territoire national, a constaté également une diminution de traces du virus du PCC (virus du Parti communiste chinois, communément appelé le nouveau coronavirus), en Île-de-France. Et cela, « bien avant que le couvre-feu et le confinement ne puissent porter leurs fruits », comme avait pu le démontrer le journaliste Raphael Grably sur Twitter, avec un graphique du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Les graphiques montrent un pic épidémique la mi-octobre, qui ensuite commence à baisser. Le 2 novembre, la chute de la courbe est déjà très remarquable.
Les courbes présentées par ces graphiques sont confirmées par les données de Santé publique France. Selon l’agence, le nombre de nouveaux cas confirmés a baissé de 40 % sur la semaine du 9 au 15 novembre, soit quasiment de moitié, celui des nouvelles hospitalisations a également chuté de 13 % ainsi qu’en réanimation (-9 %). Par ailleurs, le taux de reproduction du virus (R) reste sous la barre du 1 dans la plupart des régions.
Quelle serait l’explication ?
Comment expliquer alors cette baisse innattendue ? L’immunité collective commence-t-elle à être aquise ? Plusieurs explications sont possibles.
« Il n’y a pas un facteur spécifique, mais un ensemble de raisons expliquant cette baisse, et on ne peut pas encore y apporter d’explication définitive », explique l’épidémiologiste Pascal Crepey, enseignant-chercheur à l’École des hautes études en santé publique à Rennes (Ille-et-Vilaine), contacté par Le Parisien.
Néanmoins, « il ne faut certainement pas relâcher nos efforts maintenant », a averti le ministre de la Santé Olivier Véran, le 19 novembre, dans une conférence de presse, soulignant que « le déconfinement n’est pas d’actualité ». Dans la même conférence, le directeur général de la Santé Jérôme Salomon a indiqué que « le taux d’incidence baisse, mais reste très au-dessus du cap fixé par le président de la République ».
Emmanuel Macron devrait s’adresser aux Français mardi 24 novembre à 20 heures. Il pourrait annoncer un éventuel allègement des mesures sanitaires à partir du 1er décembre, et notamment une réouverture des commerces.
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