C’est l’heure de gloire de la « bagnole » qui revient. Citroën C3 premières générations, Renault Clio âgées de 15 ans, ou Peugeot 206-207 sont de nouveau prisées, rapporte Challenge. Les Français achètent de plus en plus de petites voitures d’occasion de 10, 15 et même 20 ans. Pour cause, la pandémie. Ils cherchent à fuir les transports en commun, mais au prix d’un budget très limité.
Le marché de l’automobile, notamment des voitures neuves, a beaucoup souffert du premier confinement au printemps dernier. La situation s’est légèrement améliorée à partir du mois de juin, mais le vrai gagnant de la crise sanitaire a été le marché de l’occasion. Sur les 5 premiers mois de l’année, selon le comité des constructeurs français relayé par BFMTV, le marché du neuf fait -50 %, pendant que celui de l’occasion n’est réduit que de 25 %. Et visiblement, la tendance s’est accélérée sur le mois de juin.
Des voitures de plus de 20 ans
On a beau mettre en place des lois écologiques, interdire l’entrée des vieux véhicules polluants dans les villes, mais la réalité socio-économique et le virus du PCC (virus du Parti communiste chinois, communément appelé le nouveau coronavirus) ont poussé les Français à en décider autrement. Ceux qui le peuvent prennent le vélo, la trottinette électrique, les autres ont plutôt tendance à acheter de vieilles voitures pas chères. Ils ont de plus en plus peur de prendre les transports en commun, mais leur porte-monnaie ne leur permet pas d’acheter les véhicules tant vantés qui répondent aux nouvelles normes.
Un autre facteur est la prime à la conversion qui a été élargie aux véhicules d’occasion – 3 000 euros pour l’achat d’un véhicule essence ou diesel. 20 % des ventes se faisaient l’été dernier avec la prime.
Selon Challenge, 44 % des transactions de modèles d’occasion portent sur des modèles de plus de 10 ans, et les recherches sur Internet pour des voitures de plus de 20 ans ont augmenté de 80 % .
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